Pendant des mois, des nuits et des heures
Sur la rue Charles Moqueur
Non loin de l'avenue des pêcheurs
Coin très fréquenté par les marcheurs
De par la lueur
Qui y jaillissait chaque soir de bonheur
Aux sons des oiseaux siffleurs
Et des maîtres chanteurs
Pendant des semaines des jours et des heures
Il y régnait une atmosphère de frayeur
Sépulcre où logée une immense peur
Une peur qui avait gagné les esprits et les cœurs
C'était devenu la rue du « fantôme tueur »
Un être qui selon les rumeurs
Semait partout la terreur
Il était le fils aîné de l'ange faucheur
On disait de lui qu'il ne ressentait aucune douleur
Fort, mi-homme mi- ange et sans pudeur
L'homme dans toute sa noirceur
Véritable fossoyeur
Un beau jour, vers 19 heures
La police mettait fin à nos malheurs
Elle avait enfin arrêté le « fantôme tueur »
La bête de la rue Charles Moqueur
C'était le jeune et beau carreleur
Qui l'an dernier avait reçu la médaille d'honneur
Pour acte de bravoures et homme de valeurs
Oui ! C'était à la surprise générale Sébastien Trompeur le « fantôme tueur » de la rue Charles Moqueur.
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Transes Poétiques
PuisiLa poésie m'a pris dans ses filets un clair soir de printemps alors que le monde était perdu dans le silence profond de la nuit... Et depuis je suis fou amoureux d'elle, je tombe en transes au contact de ma plume.