Dieu prit son plus pur kaolin
Et sa plus molle argile
Il fit un animal fragile
Mystérieux et câlin
Il mit toute la lueur d'un saint
Dans cette tendre argile
Il y mit aussi la glace et le feu, d'une façon agile
Les plus grands secrets du monde enfuis dans un bassin
Il y ajouta une saveur fétiche
Le goût salé de l'amour riche
Et un poison très agréable
Dieu fit la femme
Chef d'œuvre d'une flamme
Abominable comme admirable.
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Transes Poétiques
PoetryLa poésie m'a pris dans ses filets un clair soir de printemps alors que le monde était perdu dans le silence profond de la nuit... Et depuis je suis fou amoureux d'elle, je tombe en transes au contact de ma plume.