CHAPITRE 32

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Agathe, 2 mois plus tard

-J'ai pas mal hésité à venir te voir... Un nouveau chapitre de ma vie est sur le point de commencer aujourd'hui, mais avant de le débuter je dois clore celui-ci. 

En même que je parlais, j'observais l'immense cercueil dans lequel l'ancien roi des dieux, toujours plongé dans un sommeil éternelle, se trouvait enfermé. En ayant peu de le voir surgir de nul part.

-  D'après Athéna, bien qu'endormis tu peux toujours m'entendre...  Alors c'est maintenant ou jamais, l'occasion de te dire ce que j'ai sur le coeur. Parce que tout garder pour moi est en train de me détruire. Je pris une profonde inspiration avant de continuer. Pendants deux mois, soixante et un jours, sept cent quarante quatre heures, quarante quatre milles six cent quarante minutes, je me suis tué a tenter de te détester en vain. Pourtant, je n'est jamais réussi, à cause de ça j'ai l'impression d'être complice de tout ce plan que tu as mis en place. Et je me sens tellement coupable que j'ai du mal à me faire confiance à moi-même. Pourtant je dû prendre ta place de souverain, mais comment veut que l'on me fasse confiance alors que moi-même j'en été incapable ?Maintenant... je me sens mieux car, il y a peu j'ai retrouvé l'intégralité de mes souvenirs perdus. Alors j'ai compris que le "pardon pour tout" était ce que tu avais dit à la moi de mon enfance après mon départ.  J'ai découvert que tu avais été présent plus souvent que ce que je l'avais crus... J'ai maintenant l'image d'un père préoccupé était resté dans l'ombre alors qu'il souhaité plus que tout être à mes côtés, un père qui venait me rendre visite au beau milieu de la nuit pour me chuchoté qu'il m'aimait à l'oreille en pensant que je dormais... Et ça me fais du bien de savoir ça ! Alors après tout ce que tu as fais, je te pardonne. Même si, sans que je ne m'en rendent compte, je l'avais déjà fais depuis longtemps. Parce qu'il n'y a qu'avec cette image de toi que je pourrais avancer. Je t'aime...dis-je plus doucement, et je tenais à te le dire une dernière fois avant de fermer définitivement la porte de ton sanctuaire.

A la fin de ma tirade, je pose une dernière fois ma main sur le cercueil comme une dernière accolade, et me lève en vérifiant que ma robe n'était pas froissé. Puis je m'en vais rejoindre les gardes à l'entré, que j'avais chargé de fermer le tombeau. Une fois à l'extérieur je les observé fermé l'épaisse porte en pierre, qui fis tremblait le sol à son dernier claquement. Je me mis à observer la minuscule réplique de l'Olympe à côté du labyrinthe avec nostalgie, et une envie de pleuré.

-Maintenant tout est bel bien terminer...

-Tu en est vraiment sûr ? déclare la voix de Sam derrière moi. 

Je me retourne vers celui, et souris de plus bel en le voyant. Il était vêtus de son uniforme officiel, et avait pour une fois dompté sa crinière acajou. 

-Mais que vois-je ! m'exclamais-je amusé.

Lui même pris du temps pour me détaillé de la tête au pied, puis à mon grand étonnement, il éclata de rire le con.

-Euh, excusez-moi mais je cherche une fille bizarre en jean qui n'a pas l'air très social l'auriez-vous dans les parages ?

Je luis lance un regard noir. Et puis sans m'y attendre il me prend dans ses bras. Je le laisse faire pendant un instant puis le repousse sous prétexte qu'il allait froisser ma robe.

-Les filles et leur robes ! Et comment ça se fait que t'ai accepté de porter une robe tiens ?

-C'est tout les jours non plus qu'on se marie idiot ! 

-Hum... Par contre justement en parlant de ça ! Tu devrait peut-être de dépêcher au risque sinon de ne plus avoir d'église dans laquelle te marier. m'informe-t-il en regardant sa montre inquiet.

Je l'interroge du regard et alors il répond comme si c'était logique.

-Qu'elle idée de vouloir te marier avec le diable dans une église aussi ! 

J'éclatais de rire et le suis du mieux que je pouvais avec ma robe jusqu'au nouveau chapitre de ma vie et peut-être même le plus compliqué : James.

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