CHAPITRE 30

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Agathe

Cela faisait une demi heure que je marchais sans réel destination. J'avais juste le sentiment qu'il fallait que je continue d'avancer. J'étais actuellement coincé dans un couloir sans fin. Je ne sais pas comment je suis arrivé ici, mais le dernier souvenir que j'avais était celle d'une femme rousse, assez grande, avec un ongle planté dans mon bras gauche. Je me souviens également de la douleur qui s'était propagé dans tout mon organisme. Tout ceci était sans aucun doute de sa faute.

Après trente minutes de réflexion, ou même plus, je me suis dit que j'étais peut-être morte et que tout ce qui m'entourait n'était que le chemin  que devait emprunter tout les défunts jusqu'au repos éternelle.

Si j'étais vraiment morte...je me demandais alors comment allèrent réagir mes amis lorsqu'ils retrouverons mon corps dans ce labyrinthe. James serait sûrement anéantis...Finalement, je préférais ne plus y penser. Après tout cela ne me regardais plus à présent. Mon rôle à moi, même si j'avais un doute sur son importance, était bel et bien terminé.

Je m'arrêtais un instant pour prendre une profonde inspiration, avant de continuer mon chemin. Mais, je fus interrompus par des pleurs. Des pleurs d'enfant venant de derrière moi. 

Cette histoires commençais à prendre des allures de films d'horreurs.  J'allais continué mon chemin, mais au dernier moment mon coeur fondit littéralement pour cet enfant. Alors je fit demi-tour et, à ma grande surprise, je me retrouvais dans une chambre d'enfant. Ma chambre chambre d'enfant pour être plus précise. Ma mémoire perdu me revint peu à peu, bizarrement, et tous les souvenirs que mon père m'avait enlevé refaisait surface. Il s'agissait de ma chambre avant le déménagement. Les pleurs venaient du lit, de sous la couverture.

-Euh...sa va ? demandais-je en m'approchant du lit.

L'enfant sortie aussitôt la tête de sous les draps, et je me découvrit, la moi du passé s'était arrêté de pleuré et fixait de son regard humide, émeraude et identique au mien.  Nous fixons mutuellement en vérité. 

-Je veux maman. me demande-t-elle.

-Tu... tu as quel âge ? articulais-je.

-Quatre ans et demi, je crois. Alors, elle est où maman ? insiste-t-elle.

-Surement au travail. dis-je, surtout pour moi-même

-Et papa ? Tu sais où il est ? continue-t-elle.

Je... Qu'est-ce que je pourrais répondre à ça ?

-Il n'est pas là... soufflais-je la tête baissé.

Je ne pouvais pas tout lui raconter, c'était beaucoup trop pour une simple petite fille de 4 ans. Elle s'était remise à pleuré.

- Je suis encore toute seule... renifle-t-elle. Comme hier. 

La voir...ou me voir comme ça, elle avait ouvert de nouveau toutes les cicatrices de mon coeur. Alors je ne pourrai même pas mourir en paix ? À un moment donné, quand c'en fut trop pour moi, je la prit dans mes bras et commença moi aussi à pleuré. Voyant mon état, elle s'arrêta et me regarda en fronçant les sourcils.

-Pourquoi tu pleure toi aussi ?

-Parce que, quand j'étais petite, j'étais comme toi. lui répondis-je. Tout comme toi.

-Toi aussi ton papa est jamais là. dit-elle d'une petite voix.

J'acquiescer.

-Tu sais, je voudrais n'être jamais née. m'avoue-t-elle.

Cet aveux me déchira. Si j'avais pu faire en sorte qu'elle vivent autre chose que cette vie... Mais d'autres parts, il y avait certaine choses qui font que finalement, ces derniers temps, la vie c'était plutôt montré clémente alors finalement... 

-Ecoute Agathe, commençais-je, au début c'est vrai que c'est très difficile  d'être toute seule. Mais tu vas voire qu'un jour, quand tu seras plus grande comme moi, tu seras entouré de beaucoup de personne, tu vas te faire un super amie, un peu bizarre, mais très drôle. lui racontais-je en pensant à Sam.

La petite m'écoutait attentivement, avec de petits rires de temps à autres.

-Et ton papa, eh bien tu le rencontrera. Et tu ne seras pas déçus. mentis-je. Il sera très gentille avec toi...  Mais tu sais ce qui t'arrivera de mieux ?

Elle secoue la tête.

-Tu rencontrera ton prince charmant. souriais-je. 

En entendant cela, elle sautilla de joie sur le lit.

-Un pour de vrai ? crie-t-elle.

Je rigole face à sa réaction, surtout que je m'attendais à tout le contraire.

-Oui, un vrai de vrai. Et vous tomberez fous amoureux.

-Oui ! se réjouit-elle. Et on va se marié et vivre heureux !

Je me figeait. Elle avait remué le couteaux dans la plaît. Désormais, je ne voulais plus mourir, je voudrais me réveillé pour pouvoir les voire encore. Je veux me marié et avec des enfants avec James. Je veux continué à me disputer avec lui. Continué à l'aimer et être aimé. Je ne veux pas mourir, se serait trop simple, non...

Soudainement, une lumière blanche nous engloba, et la moi du passé disparut. M'attendant à un impacte ou un coup, je fermais les yeux. Et au même moment, j'entend mon père me murmurait un " désolé pour tous " à l'oreille...


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