la marraine

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«Marraine», ce mot résonna en Harry comme dans une cloche vide. «Marraine» il avait un parrain mais comme ses parents, il était mort. A 1 an il avait perdu ses deux parents puis a 13 il prit connaissance de l'identité de son parrain pour le perdre 2 ans plus tard. Avait il une marraine? Était elle en vie? Tant de questions comme celles ci se bousculèrent dans son esprit.

Alors que son esprit était enfin ferme et solide une nouvelle brèche venait d'apparaître. Tandis que tout le monde s'extasiaient devant le nouveau jeu de bavboules qu'Albus avait reçut, Harry applaudit également mais d'un enthousiasme vide. Il s'énerva alors contre lui-même aujourd'hui il était censé s'amuser et fêter l'anniversaire de son fils et pourtant il trouvait le moyen de déprimer.

Il continua ainsi, envahit d'une étrange tristesse, triste, il était triste pour une personne qu'il n'avait jamais connus, il était triste sans raison valable. Au cours de la soirée, toujours absorbé dans ses pensées, il alla s'assoir sur un fauteuil au coin du jardin contemplant d'un œil vague les invités qui disputaient une partie de quidditch. Il aurait été ridicule d'avouer sa mélancolie à Ron et Hermione car il n'était même pas sur d'avoir une marraine. Mais il ne savait pourquoi, il avait l'impression qu'elle aurait pu être comme une seconde mère pour lui et que jamais elle ne l'aurait abandonné et l'aurait même considéré comme son propre fils.

C'est alors que madame Weasley vint dans sa direction. Harry saisit donc hâtivement un quelconque magazine pour avoir l'air occupé, seulement elle se dirigea vers lui et dit d'une voix tremblante

-Harry mon chéri, je ne sais pas trop par où commencer mais je vois que depuis un certain moment tu as l'air perplexe, alors je vais être franche.

Rien qu'a entendre cette phrase Harry savait qu'elle parlait de la chose qui le préoccupait.

-Je suis ta marraine. Annonça t-elle brusquement.

Ces mots prirent Harry au dépourvu et parvint à balbutier:

-V ... vous ... êtes ma ma ... marraine?!

-Oui j'étais une des meilleures amis de ta mère et malgré les temps qui courraient nous avions gardé le contact... Ah ta naissance j'ai reçut un hibou de tes parents qui me demandaient d'être ta marraine, j'ai immédiatement accepté sans aucune hésitation et voilà. Elle avait dit cela avec tellement de tendresse et le regardait d'un air maternel.

-Vous ... vous le saviez et je n'ai jamais eu de nouvelles ni de lettres. Balbutia t il de nouveau sous le choc.

-Oh Harry mon chéri, crois bien que je le regrette, elle parlait avec le même ton maternel, je t'aurais envoyé des lettres et t'aurais même invité à vivre chez moi mais Dumbeldore ne voulait pas et m'a formellement interdit d'entrer en contact avec toi avant que tu découvre le monde de la magie. Alors même si je ne pouvais pas te parler j'ai quand même essayé de te voir tout les ans, généralement je te croisait dans des magasins ou dans la rue mais je ne t'ai jamais adressé la parole.

Cette révélation confirma un doute qu'il avait depuis longtemps, la première fois qu'il avait vu madame Weasley ce n'était à King's cross, il se souvenait vaguement d'une femme rousse semblable à madame Weasley bien avant. Quand à la demande de Dumbeldore cela ne l'étonnait pas en effet si il ne vivait plus chez sa tante il n'aurait pas pût bénéficier de la protection mise en place par sa mère.

Plus loin dans le jardin il contempla d'un œil vague ses proches qui jouaient gaiement au quidditch, Ginny avait d'ailleurs réussi un formidable tir avec un effet.

-C'est pour ça que vous étiez gentille avec moi le premier jour, vous saviez qui j'étais.

Elle hocha la tête pour lui signifier que c'était vrai.

Tout s'expliquait à présent, pourquoi, elle lui tricotait un pull plus soigné qu'a ses fils, pourquoi elle l'accueillait chez elle à bras ouvert et l'appelait «Harry chéri », pourquoi elle se disputait avec Sirius sur qui portait le plus d'intérêt à Harry, pourquoi elle était venue le voir avec son mari avant la troisième tache de la coupe de feu alors que ce rendez vous pour les champions était réservé aux familles des champions.

Harry était encore sous le choc de cette révélation mais en y réfléchissant cela ne pouvait être qu'elle. Harry eu alors un sourire de remerciement sincère.

-Merci de me l'avoir dit, finit il par dire.

Madame Weasley lui rendit son sourire, elle semblait libérée d'un poids. Sans un mots et souriant toujours ils se dirigèrent côte à côte vers le milieu du jardin où les autres étaient rassemblés. Bill, Fleur, Hermione et monsieur Weasley continuaient de parler sur les chaises de jardin tandis que touts les autres jouaient au quidditch et pour éclairer le jardin en pleine nuit ils faisaient léviter des bougies un peu partout. Tous parlaient, jouaient sans se soucier du reste et affichaient une mine heureuse. Madame Weasley rejoignit alors son mari et Harry s'avança du terrain de fortune. Et Charlie s'arrêta devant lui en lui demandant:

-Tu veux jouer avec nous?

-Bien sur. Répondit gaiement Harry.

-Super, tu va te mettre avec Ron, Albus et James, moi je suis avec Ginny, Rose, Hugo et Lily. On pourra enfin savoir lequel de nous deux est le meilleur attrapeur

-Pas de problème, fit Harry qui se dirigea vers ses coéquipiers et attira son nouvel éclair de feu grâce à la magie. Le balais vibrait légèrement entre ses mains, il l'enfourcha avec facilité et décolla d'un coup de pied expert sur le sol pour se propulser, il sentit le vent léger s'engouffrer dans ses cheveux perpétuellement en bataille et se propulsa à une vitesse phénoménale. Il retrouvait son élément familier qu'il avait toujours aimé côtoyé.

Enfin se retrouvait sur son balai en jouant au quidditch avec les gens qu'il aime même si beaucoup n'avaient pas pût venir et une zone d'ombre en lui avait été éclairé, jamais il n'avait était aussi heureux ( et aucun détraqueur n'aurait pût se mesurer à lui dans ses conditions)

Fin



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