la chambre forte

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Antarès glissa la clé dans la serrure et appuya sa main sur le métal froid de la porte. Presque instantanément un déclic sonore se fit entendre et la porte s'entrebâilla. Rigel et Peter ligotèrent à nouveau Gragnik qui se débattait faiblement. Antarès ouvrit la porte en grand poussa ses amis et le gobelin dans la chambre forte et rentra à son tour en refermant la lourde porte en fer.

Antarès tourna le dos à la porte et contempla le contenu du coffre. Rigel et Peter qui avaient fini de ligoter Gragnik le mirent dans un coin de la chambre et firent comme leur ami. Ce coffre fort était rempli de richesses. les quelques tables croulaient sous les pièces d'or flamboyantes. Quelques pierres précieuses étaient posées ça et la dans la chambre, des meubles manifestement coûteux y étaient également entreposés. Contre un mur on voyait trois armures archaïques et rutilantes, leurs gantelets posés sur le pommeau d'une épée ornée d'émeraudes. Et dans le fond de la pièce les armoiries de la familles étaient gravées à même la roche. Un triangle entourant un rond et un trait qui traversait le rond. Quelques couverts et coupes en argents étaient aussi posées sur les tables ainsi que quelques chandeliers. Mais étonnamment cette chambre forte donnait un peu l'impression d'être à moitié vide comme si elle avait été beaucoup plus fourni par le passé. 

Sans un mots les trois amis s'avancèrent dans la chambre forte tous avec la même peur. Finalement Rigel tendit la main vers une coupe en argent, la toucha du bout des doigts puis voyant qu'il ne se passait rien la saisi dans ses mains et s'écria.

-OUAAAIIIIIS! On a réussi.

Ils se mirent tous à crier de joie et sautèrent dans les bras les uns des autres. 

-Je vous avais dit qu'on pourrait toucher les objets mais je dois avouer que j'étais plutôt inquiet. Avoua Antarès.

-Je suis tellement content que ça ait marché. Au moins on aura pas fait tout ça pour rien. Dit Peter. 

-ça ne pouvait que fonctionner. J'ai fait plusieurs recherches sur notre généalogie, et il est clairement dit que tout membre de la famille propriétaire du coffre peut toucher les objets qui y sont garder et exception si le propriétaire du coffre donne l'autorisation à quelqu'un d'autre.

-T'as quand même eu énormément de chance de trouver la clé du coffre. Ajouta Rigel.

-Je me suis donné du mal pour l'obtenir ça c'est sur. Dit Antarès.

-Bon les enfants la récréation est fini on se concentre sur ce qu'on cherche maintenant. les gobelins doivent déjà être en chemin, on a pas de temps à perdre. Coupa Peter.

-T'as raison. Au boulot. Continua Rigel.

tous les trois se mirent à fouiller dans le coffre à la recherche d'une baguette, d'une pierre ou d'une cape. Seulement ils ne trouvaient rien, aucun de ces objets n'étaient posés sur un meuble ou autre. Aussi ils en furent réduit à déplacer les tas d'or sur les tables à la recherches de ces artefacts, soulevaient les tapis, regardaient derrière les armures, ouvraient les commodes. Au fur et à mesure de leurs recherches infructueuse, leur inquiétude commença à monter de plus en plus, chacun n'osant pas aborder le sujet pour ne pas risquer de déconcentrer les deux autres. Antarès saisi la poignée d'une commode, tira un peu trop fort dessus et fit grincer le bois. Dans cette commode on ne voyait que des livres et des parchemins jaunit par les siècles. Il plongea sa main dans le tas de livres et de parchemins, l'agita dans l'espoir de toucher un bout d'étoffe, une pierre ou une baguette. Mais ça ne fut pas le cas. Rigel souleva un autre tapis, regardait chaque dalles de pierres et tapaient dessus au cas où l'une d'entre elle soit en fait une trappe déguisé, mais chaque dalle de pierres était solidement assemblé aux autres et aucunes ne sonnaient creux. Peter lui ouvrit une armoire, et découvrit une étagère rempli d'étoffe, une lueur d'espoir s'alluma instantanément dans ses yeux et il les sortit unes par unes, les essaya mais aucune ne se révéla être une cape et encore moins rendre son porteur invisible. Les trois amis se surveillaient tous les trois du coin de l'œil et voyaient bien que les autres non plus n'avaient rien trouvés. Antarès regarda sa montre, d'après ce qu'il avait lu les gobelins devraient arriver dans un peu moins de 10 minutes, et même s'ils trouvaient dès maintenant les prototypes ils croiseraient les gobelins dans les galeries. L'affrontement était inévitable. 

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