Les Chroniques Du Monde Magique:

les recherches de Norbert Dragonneau:

Alors que Norbert arpentait la campagne Serbe il ressassait dans sa tête les événements des jours précédents.

Ses recherches sur le terrain devaient lui permettre de rédiger un manuel listant les créatures fantastiques existantes et leurs particularités. Son expédition avait commencé un mois plus tôt, il recueillait des informations sur une créature et partait ensuite les vérifier. Mais cette fois ci la créature en question était un Basilic. Le nombre d'histoires que l'on racontait a propos de ce roi des serpents était si grand qu'il n'était même pas question de douter de son existence.

C'était probablement l'une des plus terrifiante créature que l'ancien poufsouffle aurait à observer. On le décrivait comme long d'une vingtaine de mètres et aussi épais que le tronc d'un de ces chênes centenaires. Son venin vous tuerait en moins d'une minute, et la chose la plus terrifiante était la rumeur qu'il pouvait vous tuer d'un simple regard. Beaucoup d'informations par rapport à cet animal méritent de l'intérêt comme le fait qu'il serait issus d'un œuf de poule couvé par un crapaud mais toutes étaient éclipsés par la rumeur de son regard. 

Norbert qui n'avait pas pour habitude de se laisser impressionné par ce genre de rumeur était inquiet à ce sujet. Il avait appris à ses dépends que certaines capacités des créatures fantastiques étaient souvent surfaites, voir inventés de toutes pièce, alors pourquoi pas là? Il essaya de se rassurer avec ce genre d'argument mais rien à faire l'inquiétude persistait toujours, comme un serpent qui lui enserrait l'estomac.  

-Tuer d'un simple regard, pfff non mais et puis quoi encore? Dit Norbert dans une énième tentative pour se rassurer. 

"ça sera la chose la plus difficile à vérifier et aussi la plus simple, à la différence que si cela s'avère être vrai tu ne pourra le raconter à personne" Répliqua une petite voie dans sa tête.

-C'est impossible, tout bonnement impossible. Répondit-il d'une voie tremblante de peur et d'éxitation, étudier les créature fantastiques dans leur habitat naturel était le rêve de Norbert mais c'était un métier à risque. Et puis si tout le monde meurt en croisant son regard alors les seul à le savoir ne sont plus de ce monde. C'est absurde!

dans sa main droite il serrait sa fidèle baguette en bois de frêne et crin de licorne et dans sa main gauche il tenait sa valise magique dans laquelle il avait une bibliothèque à faire pâlir une université, des serres remplis de plantes étonnantes et un terrain gigantesque séparé pour faire des enclos aux animaux qu'il recueillait. Ses deux biens les plus précieux étaient tout les deux entre ses mains. 

en s'étant renseigné sur la créature il était arrivé à la certitude qu'un spécimen vivait dans une des cavernes que l'on trouvait aux environs. il aurait été amené ici par un mage noir qui rêvait de contrôler un basilic. N'étant pas un fourchelang de naissance il avait entreprit d'apprendre la langue des serpents auprès d'un véritable fourchelang, mais celui-ci honnête et bienfaiteur eu vent des projets de son apprenti. Aussi en voulant l'empêcher de nuire à la population il convainc son disciple de dire à son Basilic "tue moi" dès ses premiers instants. Le plan fonctionna et le mage noir fut dévoré par la créature tandis que le fourchelang de naissance fut porté en triomphe par les villageois des environs lorsqu'ils apprirent qu'il les avait sauvé. D'après les dires le roi des serpents aurait élu domicile dans une caverne au milieu d'une plaine et un "S" avait été tracé à l'entrée de ladite caverne. 

Le jour commençait  décliner, il fallait trouver un abri pour le jeune Norbert. Lorsqu'il eut repéré un bosquet à la lisière d'une petite plaine il poussa un soupir d'allegresse. il avait marché pendant des heures, ses pieds le faisait souffrir, il parcourut les derniers mètres qui le séparaient du bosquet en courant, survolant littéralement les brindilles, les quelques rochers et une grosse souche sur son chemin. Une fois sur place il ouvrit sa valise et en tira une tente d'un aspect plutôt misérable, il posa les sardines, les cordes et la toile sur le sol et les tapota du bout de sa baguette. La tente fut dressés en moins de cinq secondes, Norbert s'y engouffra et déboucha sur une pièce spacieuse qui servait de salle à manger, à côté se trouvait une cuisine et en face sa chambre. Il y avait peu de meubles et ils étaient simples, la tables était à peine vernis et avait la forme d'un rectangle grossier. La cuisine quand à elle était dans le même style, le plan de travail n'avait pas une apparence très recherchée et le poêle à charbon avait un aspect noirâtre et par endroit déformé par la chaleur.

Norbert enleva ses chaussures et après un rapide repas alla se coucher, éreinté par la marche de la journée. 

cela faisait une ou deux heures que Norbert essayait de dormir et le sommeil ne venait pas finalement il se leva et réfléchi à la source de ses tourments. Il ne fallait pas chercher très loin, il s'inquiétait pour ce qui pouvait lui arriver le lendemain plus particulièrement à propos du regard meurtrier de la bête. Il s'assit dans la salle à manger avec un verre d'eau et se mit à réfléchir à ce qu'il pouvait faire si jamais cette rumeur s'avérait être vrai. Soudain il sentit un petit picotement au niveau du poignet, instantanément il baissa les yeux et là il trouva Piquette, un petit Botruc qu'il avait recueillis avec sa famille, piquette ne le lâchait jamais. Ils étaient toujours ensemble à un tel point que les autres Botrucs accusaient Norbert de faire du favoritisme, ce qui était sans doute un peu vrai. 

-Qu'y a t-il Piquette? Demanda le poufsouffle.

Piquette lui fit comprendre qu'elle s'inquiétait pour lui et qu'il avait l'air préoccupé.

Norbert exposa la situation à son amie et ils se mirent à réfléchir tout les deux. Leur complicités étaient telle que même si Piquette ne pouvait pas parler comme Norbert il pouvait quand même la comprendre. le poufsoufle proposait des sortilèges, des potions etc et le Botruc donnait son avis.  Il tergiversèrent ainsi durant une bonne heure et soudain Norbert se leva et s'écria.

-Mais oui Piquette tu es une vrai génie. Pour vérifier cette théorie il faut que je force une créature à le regarder dans les yeux avec le sortilège de l'imperium par exemple et si jamais je suis en danger je me bande les yeux et je peux utiliser un charme hypersensoriel pour pouvoir m'orienter sans avoir à me servir de ma vue! C'est fantastique Piquette merci beaucoup!