Le rêve de Joséphine

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Joséphine Gastine marchait dans la neige. Ses pieds s'enfonçaient dans la neige qui craquait sous ses pas. L'entièreté de ses chaussures était recouvertes d'une couche de flocons blanc. Ses pieds étaient trempés malgré ses bottes magique sois disant imperméable. Elle ne sentait presque plus l'extrémités de ses doigts pourtant complètement emmitouflée dans ses gants épais. Son écharpe au couleur des gryffondor était figé par le froid et ne volait plus au vent depuis longtemps. Un vent glacial soufflait devant elle, les flocons lui piquait le visage dont seul ses yeux bleus dépassaient de son bonnet et son écharpe. La morsure du froid se faisait de plus en plus forte et malgré ses efforts pour se contenir Joséphine tremblait. 

Elle ne savait pas s'il faisait jour ou pas, peu importait, de toute façon on ne voyait pas la différence dans un brouillards pareil et à cette altitude, elle était constamment dans une demie obscurité. Ainsi elle ne pouvait dire depuis combien de temps elle marchait. Mais elle était sur d'une chose. Elle avait froid. Froid et faim. Le froid était normal mais pour se repérer dans le temps elle pouvait faire confiance à son estomac, ce qui voulait dire qu'elle ferait mieux de s'arrêter et de faire une pause. D'ailleurs son ventre émit un gargouillement bruyant qu'elle même n'entendit pas à cause du vent, mais elle ressentit la vibration. 

Après quelques minutes supplémentaire Joséphine trouva un endroit où elle pourrait s'installer et pourrait l'abriter du vent. Elle marcha et arriva derrière une congère de 3 mètres et d'un coup elle ne sentit plus le vent la pousser en arrière. Elle porta sa main droite à sa manche et releva quelques peu sa manche afin de voir l'heure. Elle distingua dans cette demie obscurité les aiguilles qui indiquaient à peu près 21h. Il fallait qu'elle installe un sa tente.

L'alpiniste posa un genou à terre et enleva son sac à dos. Elle chercha quelques instants dans son sac et elle en ressortit une tente. D'un simple mouvement de baguette la tente se mit en place toute seule et Joséphine s'y engouffra. 

Une fois à l'intérieur elle sentit la chaleur de la pièce autour d'elle et d'un geste sec de sa baguette elle fit sécher tout ses vêtements.  Evidemment il s'agissait d'une tente version sorcier et elle ressemblait en tout point à une petite maison à la différence près que les murs étaient en tissus même si ils ne laissaient pas passer le froids. Avec un soupir de soulagement Joséphine enleva son bonnet qui laissa apparaître des cheveux blonds et bouclés qui lui arrivait jusqu'aux épaules. Elle put également enlever son manteau, son écharpe, ses bottes et elle s'affala avec un grognement de satisfaction dans un fauteuil. 

Joséphine resta quelque minutes dans son fauteuils jusqu'à ce que l'appel de son estomac se fasse entendre. Elle dut se lever et se diriger vers la cuisine. En cherchant un petit peu dan les placards elle trouva une boîte de conserve qui contenait une soupe au potiron. Par ailleurs il ne lui restait plus beaucoup de provisions. Si elle ne trouvait pas bientôt ce qu'elle était venue chercher il lui faudrait faire demi tour. 

-finalement Jack aurait dû rester avec moi. Si ça continu je vais mourir de faim. Pensa Joséphine avec un sourire.

Jack était son ami, ils se connaissaient depuis leur quatrième année à Poudlard. Il était à Poufsouffle et avait un grand coeur. Quand Joséphine lui avait dit qu'elle comptait partir pour la Chine dans les hauts sommets du monde il avait tenu à l'accompagner. Mais il n'avait rien d'un aventurier et il ralentissait Joséphine plus qu'il ne l'aidait. Quelques semaines plutôts les deux amis avaient traversés un village dans la vallée en contrebas et Jack avait dit à son amie qu'il préférerait l'attendre en bas. 

Joséphine se releva et se dirigea vers la cuisinière, prit une casserole et y versa le contenu de la boîte de conserve. Elle alluma le feu avec sa baguette et posa la casserole dessus. 

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