Galeries

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-Je suis Rigel Varnier et je voudrais aller chercher un peu d'or dans mon coffre s'il vous plaît. Annonça Rigel en tendant une petite clé d'or au gobelin. 

Le gobelin derrière lui prit la clé, l'examina quelques instants, la tourna dans ses longs doigts griffus. Regarda suspicieusement Rigel qui ne cilla pas. Pour le moment il n'avait rien fait d'interdit. Finalement le gobelin sortit un livre de compte y écrivis quelques mots puis rendit la clé à Rigel.

-Bienvenu monsieur Varnier, tout est en règle vous pouvez y aller. En revanche pour la personne derrière vous je ne sais pas si...

-Il est avec moi ne vous en faites pas. Répondit précipitamment Rigel.

Le gobelin sembla réfléchir quelques instants puis déclara.

-Comme vous voulez monsieur Varnier. Gragnik vous accompagnera jusqu'à votre coffre. 

-Merci. Répondirent poliment les deux amis.

Ils se dirigèrent vers un petit gobelin d'environ 1m de haut qui leur faisait signe de le suivre.

quelques minutes plus tôt Antarès sous la forme d'un employé de la banque avait dû échanger ses cheveux bruns pour une chevelure châtain coupé en brosse et ses yeux gris acier pour des iris vert pâle. Il s'était présenté aux poste d'un certain William Croford, l'équipement qu'il avait emporté dans son sac était passé inaperçus. On ne s'était même pas donné le peine de fouiller le fouiller à l'entrée de la banque. Il sortit son téléphone portable moldu et envoya un message à Peter. 

-Je suis près, R.A.S à vous de jouer. 

L'appareil eut quelques ratés et il dut attendre au moins 3 minutes avant d'avoir la confirmation que le message avait bien été lu. Curieux, on lui avait pourtant dit que cet appareil était fiable, mais peu importe il n'en aurait plus besoin pour le reste du plan. 

Les autres arriveraient 5 minutes plus tard afin de lui laisser le temps de récupérer ce qu'il fallait et de les attendre dans les galeries de la banque. Il tourna les talons et se retrouva face à la banque qu'il s'apprêtait à cambrioler. Antarès regardait la porte massive en bronze de la banque au dessus de laquelle trônait la célèbre inscription: 

"Entre ici étranger si tel est ton désir mais à l'appât du gain, renonce à obéir, car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner de sa cupidité, le prit devra payer. Si tu veux t'emparer en, ces lieux souterrains, d'un trésor convoité qui jamais ne fut tiens, voleur tu recevra, en guise de richesse, le juste châtiment de ta folle hardiesse." 

Antarès eu le sentiment étrange que ce message lui était véritablement adressé à lui et non à un autre voleur hypothétique qui aurait été présent ici. 

-Alors comme ça tu me menace? Tu crois que je n'arriverais pas à mes fins? Et bien c'est ce que nous allons voir. Marmonna-t-il à l'adresse du bâtiment auquel il faisait face. 

Le jeune homme retourna à l'intérieur de la banque, se dirigea vers ses bureaux, il salua d'un geste des employés qui lui faisait signe, il n'avait aucune idée de qui c'était. Il ouvrit une porte qui donnait sur une pièce où l'on voyait des tas d'objets en tout genres comme des règles pour mesurer les pièces, des vieilles loupes poussiéreuses pour observer les pierres précieuses etc. Il fouilla quelques instants dans une caisse en bois et en  ressortit de sortes de petites enclumes avec des marteaux reliés utilisés pour repousser les dragons, on les appelaient les tintamarres. Antarès fourra des morceaux de cotons, entre les enclumes et les marteaux pour ne pas faire de bruit et embarqua les trois tintamarres qu'il cacha sous son manteau. 

Une fois dans son bureau il fourra les trois tintamarres dans son sac et mit ce dernier sur son épaule. Il devait à présent rentrer dans les galeries, l'ennui c'était qu'un vigile gardait l'entré et semblait déterminer à ne laisser personne rentrer. 

Les Chroniques Du Monde Magique:Où les histoires vivent. Découvrez maintenant