Chapitre 8

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Madame Deighton cilla en entendant la demande du duc. Il voulait épouser sa fille ?

- Je vous demande pardon ? Objecta William Deighton.

- Laissez moi épouser Georgina. Répéta Sebastian avisant l'air inquiet des parents de Georgina.

Juste ciel ! Pensa-t-il. D'où lui venait cette idée ? C'était la première fois qu'il s'inquiétait pour une femme. Il devait essayer de convaincre le vicomte de ses bonnes intentions.

- Je ne peux pas vous laissez épouser ma fille. Affirma le vicomte en secouant négativement la tête.

- Si. Vous le pouvez et vous le devez. Si elle devient ma femme, elle bénéficiera de ma protection et je pourrais enquêter en son nom sans que personne ne le sache. Je souhaite l'emmener dans un de mes châteaux dans le Sutherland.
Là-bas, personne n'aura l'idée de la retrouver.

Sebastian s'exprima sans reprendre son souffle.

- Je ne vous le cacherais pas monsieur, je trouve votre fille ravissante et également très courageuse. Je ne cherche pas à la mettre dans mon lit. Si je le voulais, je ne me tiendrais pas devant vous maintenant. Rajouta-t-il. Je lui aurais fait la cour et vous n'en n'auriez rien su.

Le vicomte sembla peser le pour et le contre avant de soupirer, l'air résigné.

- Ce n'est pas ce que je voulais pour elle. Votre position m'importe peu. Tout ce que je veux, c'est votre promesse qu'elle sera en sécurité avec vous. C'est ce que nous voulons pour notre fille.

- Je vous en fait la promesse. Dit Sebastian avec solennité. Il nous faut nous marier au plus vite.

Elizabeth, restée passive durant cette échange, intervint.

- Je vous en prie monsieur ! Laissez-moi le lui annoncer. Elle a eu assez d'émotions pour aujourd'hui.

Sebastian hocha la tête en signe d'accord.

- Je vais chercher un prêtre pour nous marier. Les bagages de Georgina devront être faits.

Elizabeth acquiesça à son tour et sortit de la pièce.

- Je viens avec vous. Déclara William.

Le chagrin de Georgina se calmait doucement. Elle était couchée sur son lit quand se mère entra dans sa chambre.

Elle voulut la faire partir quand sa mère s'interposa.

- Je suis désolée ma chérie. Nous ne voulions pas te faire de mal. Nous voulions te protéger. Nous t'aimons tu sais. Murmura Elizabetha au bord des larmes.

Georgina sentit son coeur se serrer face à la détresse évidente de sa mère.

- Je le sais maman. Mais vous m'avez fait beaucoup de mal en me le cachant.
Savez-vous si mes parents biologiques sont encore en vie ?

- Je n'en sais pas plus que toi. Je suis désolée que tu l'aies appris comme cela. Mais la personne dans la lettre qui était avec toi lorsque nous t'avons découvert nous suppliait de ne rien te révéler sous peine de te mettre en danger.
C'était notre devoir de tenir cette promesse.

La curiosité de Georgina augmenta sous les confidences de sa mère.

- Qui était la personne qui a écrit la lettre ? Il s'agit de ma mère ? De mon père ?

- Tout ce que je sais, c'est que la personne qui a écrit cette lettre se nommait Mary et t'adorait. Cela a été un supplice de te laisser. Je ne sais pas si c'était ta mère Georgina. As tu toujours ton médaillon ? Demanda soudainement Elizaebth à sa fille.

Georgina se leva et se dirigea vers sa boîte à bijoux posée sur la commode. Elle l'ouvrit et sortit le médaillon avant de revenir s'assoir sur son lit. Elizabeth prit le médaillon des mains de sa fille et la regarda longuement avant de se confier.

- Dans la lettre, Mary nous a demandé trois choses. La première était de t'aimer comme si tu étais notre propre fille.

Elle s'arrêta un court instant avant de la regarder les yeux pleins d'amour.

- Cela n'a pas été compliqué. Tu étais un bébé adorable et nous t'avons tout de suite aimée.
La deuxième chose était de garder ce médaillon pour que tu puisses le porter un jour. Elle te provient de ta famille biologique.
Enfin, la dernière chose était la plus importante à ses yeux. Mary voulait que tu portes le prénom qu'elle avait choisi. Tu te nommes Georgina parce que nous n'aurions pu te nommer autrement.

Le coeur de la jeune fille de serra de nouveau à l'entente des propos de sa mère. Peut être que cette Mary était sa vraie mère. Quoi qu'il en soit, elle avait eu du mal à la confier à d'autres. Cela signifiait qu'elle l'aimait.

Elle fut coupée de ses pensées lorsque sa mère posant sa main sur son bras l'air sérieux.

- J'ai quelque chose d'autre à te confier. Que penses tu de Sebastian Seagrave ?

Georgina réfléchir un instant avant de donner sa réponse.

- Et bien, il m'a sauvé la vie. Il est charmant et intelligent mais je ne le connais pas assez pour en dire plus.
Pourquoi voulez vous savoir ceci maman ?

- Parce que le duc souhaite t'épouser dans les plus brefs délais Georgina. Énonça Elizabeth calmement.

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