Chapter one: First day

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Accoudée au bureau d'un inspecteur, j'attends James Gordon, le fameux comissaire, mon meilleur ami.

Après quelques minutes, le vieil homme sort de son bureau. En me voyant, il sourit.

"Allegra, tu es venue! Tu sais sûrement que le Joker est sous les barreaux à Arkham.
-Oui, et heureusement, Jim, sinon on est mal barrés.
-Oui, dit-il, mais pourtant, il y a eu un attentat hier, et porte tout à croire que c'est le Joker qui l'a réalisé.
-Comment? Mais c'est impossible? Même s'il le pouvait, il est enfermé à double tour sans aucun contact extérieur.
-C'est pour ça, qu'avec tes doctorats en psycologie, et comme tu es ma meilleure amie, que je pouvais te faire confiance, et que tu pourrais aller interroger le Joker."

À ces mots, je reste bouche bée. Moi? Aller interroger le Joker? Aller interroger un malade mental, sérial killer et je ne sais quoi? Mais bon, je suis bien obligée d'accepter.

"Eh bien, oui, j'accepte ta requête, répond-je, déterminée.
-C'est ce que je voulais entendre! Merci bien Allegra! C'est vraiment gentil de ta part.
-Oh, ce n'est rien. Bonne journée, Jim.
-Bonne journée Allegra"

Je prends congé de Jim et fonce vers ma voiture, un coupé cabriolet rouge baiser. Je monte dedans, mets le contact et roule. Je me dirige vers Arkham.

Arrivée là-bas, je m'identifie au garde pour qu'il m'ouvre le portail. Je me garre ensuite et entre dans l'asile d'Arkham. Ce nom me donne la chair de poule, ainsi que l'atmosphère. Je m'identifie à d'autres gardes encore et passe dans un détecteur de métaux.

Arrivée enfin dans les couloirs principaux, une infirmière me surprit en arrivant sans que je la voie.

"Qui cherchez-vous? demande-t-elle de sa voix insupportable
-Je cherche le Joker, pour un interrogatoire au sujet de l'attentat d'hier.
-Bien, suivez-moi."

Je la suis le long de couloirs innombrables, avec des prisonniers qui m'aguichent.

"Hey, beauté! Ouuuu, oui toi, viens vers papa."

J'augmente le pas à chaque remarque. Nous arrivons au bout, à une porte bien barricadée. L'infirmière ouvre une bonne dizaine de serrures, et ouvre la porte. Elle me laisse entrer, referme la porte et attend derrière. Je tourne mon regard vers la table, où est assis le Joker. Je m'avance, prends une chaise, et m'assois devant le Joker.

"Bonjour, poupée, dit-il."

Je grimace intérieurement. Je déteste ce surnom.

"Bonjour, je suis Allegra Miten, et je suis ici pour vous interroger sur l'attentat d'hier soir, qui porte vitre signature."

Je lui présente quelques photos. Mon regard croise soudain celui du Joker, et je détourne mon regard pour sortir une dernière photo.

"Le commissaire James Gordon m'a envoyé ici vous interroger sur ce que vous savez de cet attentat.
-Oui."

Je bous intérieurement. Il fait exprès, car il ne parlera pas.

"S'il vous plaît, aidez-moi, et je pourrais vous résuire votre peine.
-Comment appelle-t-on une lesbienne maigre? Une homoplate"

Il se fait un énorme fou rire. Je le regarde, à deux doigts de le prendre par le col et de lui faire tout cracher.

"Qu'est-ce qui transparent et qui court dans un champ? Un troupeau de vitres!"

Il se met à rire plus fort.

"C'est bon, j'ai compris, dis-je en rangeant toutes les photos.
-Mais quoi? On s'éclatait."

Je le fusille du regard.

"Aurevoir, Joker."

Je me dépêche de sortir de cette cellule, pour retourner au commissariat. J'entends derrière la porte:

"Aurevoir, poupée"

Ça me donne la chair de poule. Il me donne la chair de poule. Dieu sait ce qu'il peut faire. Je secoue ma tête, me sortant de cette rêverie sordide.

Je reprends ma voiture et fonce vers le poste.

Je me rue jusqu'au bureau de Jim.

"Hey!
-Hey, Andréa! Alors, tu as été voir le Joker?
-Oui, sauf qu'il n'a rien dit. Il a préféré raconter des blagues et a éclater de rire.
-Et merde.... Tu peux en conclure quelque chose?
-Eh bien, concernant son état mental avec les rapports que j'avais vu lors des enquêtes sur ses crimes, il ne sait rien. Ou alors, il est au bout de sa vie et vraiment fou. Mais là, c'est sûr qu'il ne sait rien, sinon il aurait souri.
-Merci bien de t'être déplacée pour l'interrogée, car je n'ai pas le temps avec cette affreuse enquête qui me colle aux basques.
-Ne t'inquiète pas, entre meilleurs amis, on se serre les coudes."

Il sourit, nous nous calînons et je prends congé. Je regagne mon appartement non loin du palais de justice, pour replonger sur une autre enquête.






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Dédié à audefilm. En espérant que ce premier chapitre t'ai plu 😉

Gros biz',
Féline 😘

Imagine-Batman: Le réveil du JokerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant