Imagine-Batman: Le réveil du Joker

Chapter five: Six days later.

Je mets ma main sur mon visage et secoue ma tête.

"Tu peux pas juste m'aider? Je te demande juste une chose! Je veux juste me venger sur lui! m'exclame-je
-Non, je ne le ferais pas.
-C'est pas possible! Je t'aide dans tes plans, et c'est tout ce que je reçois comme remerciement?
-Mais Allegra...
-Il n'y a pas de mais! Tu sais quoi? J'en ai marre.
-Marre de quoi?
-Je ne sais pas! Mais si tu m'aides pas, je vais y aller toute seule."

Je prends ma veste et quelques affaires à la va-vite et fonçe jusqu'à la porte en ignorant les paroles de Jérôme. Je ferme la porte et descends les escaliers

Il me suit avant de s'arrêter et g'hurler une dernière fois mon nom suivi d'une menaçe. Je ne le regarde pas et franchis la porte de l'immeuble et me retrouve dehors. J'emprunte vite une petite ruelle où je me pose et prends un plan de la ville. Je marche en même temps, puis m'arrête.

"Jordan est au centre-ville, c'est-à-dire à moins de cins minutes d'ici. Il doit encore habiter son appartement moisi donc entre la 5ème et la 2ème avenue, songe-je"

J'entends tout à coup le crissement de pneus qui dérapent. Un camion appraît et fonçe vers moi. Il s'arrête et je vois l'inscription "Arkham Asilium" dessus.

Et merde. Je cours aussi vite que je peux mais quelqu'un me rattrappe et me fait tomber. Il me tire par les pieds mais je lui donne un bon coup et il saigne du nez. Je me relève précipitamment avant de sentir un gros gorille serrer mes mains dans le dos. Je me débats avidement, mais il plante une aiguille dans mon cou. Je sens une petite vague de fraîcheur dans mes veines, puis je sens le monde virer au noir. Je tombe inconsciente.

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Dans la tête de Jérôme:

Ah.... Allegra. Je te jure, cette fille est vraiment énervante. Quand ç'a va pas dans son sens, elle part. Je suis vraiment fou d'elle, c'est pas possible. Je sors de l'immeuble et cours dans la première ruelle, où elle doit forcément être. Je ne vois qu'un vieux camion de l'asile d'Arkham... Oh non... Allegra s'est faite attrappée.

La connaissant, elle va pas s'évader, je vais devoir l'aider à s'évader. Mais elle va devoir attendre. Le rire du Sphinx retentit dans toutes les rues. Il faut encore que je m'occupe de lui. Allegra, attends-moi.

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Je me réveille, un peu vasseuse. J'ai des menottes aux poignets et aux chevilles. On me pousse à sortir du van. Je le fais. On marche un peu avant d'atteindre la porte de l'asile. Je rentre dedans.

Soudain, une atmosphère pesante et angoissante se pose sur mes épaules, ce qui me fait frissonner.

On me donne un uniforme à rayures, assez à ma taille. Je me change et l'on emmène vers ma cellule. Je passe devant la salle commune, ne regardant que le sol. J'arrive finalement dans ma cellule.

On ferme violemment la porte derrière moi à triple tour. Je regarde ma cellule simple: un mur complètement gris, avec un lavabo, des toilettes, et un lit simple.

Je réfléchis. Jérôme va sûrement penser que je suis une incapable et qu'il est obligé de me porter secours. Rrrr, j'en ai marre qu'il me traîte comme une demoiselle en danger! Je vais lui montrer qu'il a tord!

Je dois trouver un plan de sortie. Je vois qu'une partie près de la serrure est endommagé. Si je trouve une bonne cuillère que j'affuterais, je peux creuser pour enfin me libérer.

Je peux ensuite charmer un garde pour lui soutirer son aide pour sortir.

Ça me paraît un bon plan. Je me couche dans mon lit et passe une nuit sans rêves.

Le lendemain.

Je me réveille et fonce vers la salle commune. Après un bon déjeuner, je churre la cuillère discrètement. Je repars aussitôt dans ma cellule. Comme le mur est asez rugueux, il sera parfait pour pouvoir aiguiser ma cuillère. Je me mets à l'aiguiser le soir, vers minuit.

Après de longues minutes, j'ai réussi à faire une bonne lame mortelle. Je m'approche de la porte et commence à creuser doucement.

J'atteins enfin la serrure que je dégage et ouvre la porte. Je sors discrètement de ma cellule. Je me dirige vers l'entrée, où il y a un garde. Je m'approche de lui, faisant graciseusement bouger mes cheveux hypnotisants. Je lui fais les yeux doux.

"Vous pourrez peut-être m'aider à sortir, dis-je sensuellement.
-Hm hm... Je vais t'ouvrir la porte et le portail, ma belle.
-Merci..."

Je l'effleure et il écarquille les yeux. Je lui souris narquoisement et il ouvre la porte. Il ouvre le portail et me laisse partir. Maintenant, je dois le leurrer pour pas qu'il reparte à ma recherche ensuite.

"Dans deux jours, retrouve moi ici, je te ferais une gâterie."

Il rougit. Je l'ai vraiment roulé dans la paille. Je rigole intérieurement et me casse loin de cet asile.

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Hey! J'espère que ça t'a plu @audefilm!

Gros biz',
Féline 😘