Un jour dans notre vie

Chapitre 11

-C’est super, dit ma mère d’un ton moqueur.

-Te moque pas c’est cool, je répond.

-Oui, j’ai pas dit le contraire.

-Mouais, on mange quoi ?

-En entré, arancini aux champions suivit d’un soja marenjo ainsi que de la polenta et pour finir une panna cotta.

-Sì, al cento per cento pasto italiano ! (Oui, un repas cent pour cent italien !)

-Sì, ricorda al paese. (Oui, ça rappelle le pays.)

-Sei nostalgico ? (Tu es nostalgique)

-Nah !

-Non capisco niente (Je comprend rien), intervient Nicola.

-Tu parles italien ?

-Nan, je sais juste dire ça.

-C’est trop cool !

-Allez, mangez les enfants.

-Oui maman, répondons nous avec Nicola.

-Vous êtes stupides !

-Mais…

-Mangez !

Nous rigolons et mangeons de bon cœur. Le repas pris fin et je prépare mon sac, me change pour mettre un jeans déchiré noir, des Dr Martens et un haut Nirvana puis prend mon dossier d’inscription pour l’école du Louvre en anthropologie. Je dis au revoir à ma mère et à Nicolas avant de me diriger vers l’école en question. Une file d’attente immense se dresse devant moi avant de se diviser en plusieurs autres files selon la spécialité. J’attend une demie-heure avant d’arriver devant les différentes possibilitées. Je me dirige donc vers l’anthropologie. Plusieurs personnes me dévisage. Je  regarde devant moi et voie un punk, seul. Il me regarde aussi, il sourit et s’approche de moi.

-Salut !

-’lut !

-Maiden.

-Jane.

-Anthropologie ?

-Bah ouais, comme toi j’supose.

-Yep. T’es de quelle origine ?

-Italienne.

-C’est cool, j’adore cette langue, mais qu’est ce que tu fait à Paris ?

-On est venues rejoindre mon beau-père.

-Ah merde, c’est pas trop dur ?

-Ça va, je m’adapte.

-On est les seules personnes différentes.

-C’est vrai, on va être un peu les risée du peuple parisien.

-J’ai pas tout compris mais tu as raison.

-C’est à nous, tu viens ?

-Yep, je te suis.

Nous arrivons devant une secrétaire, nous déclinons nos identités puis accédons à un grand amphithéâtre. Nous nous installons au milieu, dans une rangée vide. Une petite femme rousse se tient sur l'estrade au centre.

-Mesdames, mesdemoiselles, monsieur…

-Prosternés-vous devant le roi car après tout c’est grâce à vous qu’il est là, chuchons nous en cœur.

-...bienvenue dans l’école du Louvre. Je suppose que votre présence à cet endroit témoigne de vos résultats et de votre amour pour l’anthropologie. Je vais tirer dix personnes qui se mettront deux à deux pour le projet de cette année qui portera sur les croyances occultes et les religions. Tout d’abord, des intéressée ?