Jour 10

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Hier, après avoir vu le mot de mes parents sur le réfrigérateur, j'ai perdu mon sang froid, et ai éclaté un verre à main nu... Mais malgré ce que l'on pouvait penser, la douleur était somptueuse... C'était tellement agréable... Elle me faisait tout oublier, comme le fait que mes parents n'en avaient en réalité complètement rien à faire, ou le fait que je me sois fait violet et torturer pendant trois jours parce que je suis différent, ou même... Parce que j'étais amoureux d'un autre homme, qui m'a trahit, ignorer et fais comme si toute notre histoire n'avais jamais existé. N'ayant rien à faire à la maison, et que nous étions en week-end, je décida d'aller faire un tour dehors, après tout... Personne n'est la pour me dire non, personne n'est la pour s'inquiéter, alors tout va bien. Je marchais à pas lent, en traînant mes lourdes bottes, mais je m'arrêtais brusquement sur une aire d'autoroute, sur un pond a quelques kilomètres de chez moi. En dessous de ce pond coulait un magnifique petit fleuve paisible. En le regardant, je ne pouvais m'empêcher d'esquisser un petit sourire. Les voitures passaient à une vitesse folle, et je ne fais que parti du décor pour eux roulant comme ceci. Je décida en regardant ce petit ruisseau, que je voulais me sentir aussi paisible que lui, et que je voulais en finir avec tout ces problèmes. Je voulais aller dedans voir si l'eau naturelle et si paisible de celui-ci m'apaiserai. Le pond n'était pas très haut, et je décida de me mettre debout sur la rempart de sécurité dédié au voiture. Au moment où j'allais sauté, j'entend une voiture s'arrêter. Je regardais la personne, lui dit un sourire libéré, et sauta dans le vide pour atterrir dans ce petit lac. Une fois dans l'eau, je me disais que l'adrénaline d'avoir frôler la mort, peut être provoquer par  le saut, était comme une drogue, et je ne pouvais m'empêcher de ressentir la douceur exquise de la douleur provoquer par mon contact avec l'eau après mon saut. Mais elle était partie... En manque de cette exquise douleur, je décida de sortir de ma poche, un couteau offert par mes parents, et commença à me taillader les poignets.

Journal d'un CondamnéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant