Journal d'un Condamné

Jour 9

Aujourd'hui est difficile... Bien plus qu'hier, et bien moins que demain... Au sens propre comme figurer. Je ne sais plus quoi faire, et me demande encore et toujours, qu'ai-je fais pour mériter cela?... Je ne lui avais rien demandé. Nous vivions notre idylle amoureux, et il me sort tout d'un coup que je suis un ami exceptionnel, comme ci tout ceci n'avait jamais exister, et qu'il ne m'avait jamais aimé... J'enlève mon pull, et commença à détailler mes blessures aussi bien corporelle que mentale. Je trouvais le moyen de pleurer encore, alors que ça devrais maintenant faire un bon moment que je ne devrais plus rien avoir à pleurer. Ce neuvième jour est long... Je descendis enfin de ma chambre pour boire un verre d'eau, quand j'aperçois un mot sur le réfrigérateur:  « Nous ne nous inquiétons pas pour toi tu dois être partis en vadrouille, tu es grand nous te faisons confiance. » ...  Maman et Papa... Je sert le mot dans mes mains... Alors,ils ne se sont même pas inquiétés une seule seconde de mon absence... Ça ne m'est absolument jamais arriver... Je les ai toujours prévenu quand je partais... Je n'ai pas d'amis, je suis seul ou aurais-je bien pu aller à leur sens? Je serra tellement fort le verre,  qu'il se brisa dans ma main... Je regardais ma main, et sentais la douleur remonter droit dans mon cœur. Cette douleur était exquise... Elle me permettait d'oublier la douleur présente des faits et gestes des personnes que je pensais les plus chères a mes yeux... J'essuyais le sol et retirait les morceaux de verre de ma main. La douleur que je m'infligeais était autre que celle de la torture infligée par ces sombres idiots dépourvu de bon sens dès leur naissance... Celle-ci me faisais du bien, et me permettait d'oublier un instant, que j'ai été maudit, et que j'ai une vie misérable.