Ces titres putaclic qu'on va vous pondre, vous n'êtes pas prêts...Alors ! C'est de cette anecdote en particulier, qu'est partie l'idée d'écrire ce livre.
Situons l'histoire: c'est un vendredi ensoleillé, plutôt venteux mais cela n'arrête pas nos deux protagonistes, qui décident d'aller passer leur après-midi au lac, parce que quand même c'est les vacances (vive la seconde) et faut bien profiter un peu.
Arrivées au plan d'eau, elles installent leurs serviettes, trempent un orteil dans l'eau plutôt rafraichie, mais finissent par se résigner à bronzer après avoir mit 21 kilos de crème solaire (afin de ne pas ressembler à des knackis ambulantes). Elle discutent un moment, se retournent plusieurs fois comme des ribs sur leur grill, (décidément cette histoire n'est pas destinée aux végétariens) et regardent un peu aux alentours, à la recherche de gars/filles mignons à mater. (Héé oui, LGBT powaa)
Et là, c'est le drame: au total, elles comptabilisent dans leur champ de vision une mamie en rose à la terrasse du restaurant, une maman blasée et son petit garçon hyperactif, un couple de vieux qui rôtissent au soleil (la crème solaire ÇA SERT À ÇA !), et 5 ou 6 canards, dont un nommé Ferdinand par les soins de la Brune. Bref, rien de bien intéressant...
Quand tout d'un coup, l'horloge interne de la Blonde se met en marche:
-Diane, il est quelle heure ?
-Heuu, 15h58 pourquoi ?
-Mais il est bientôt 16h, c'est pour ça que j'ai faim !! Diaaaane, on va acheter une glace ?
Après quelques réticences de la part de cette dernière pour se lever de sa serviette, les deux amies finissent par se diriger vers le restaurant. Une fois arrivées, elles se postent devant le panneau des glaces tant de fois étudié, et réfléchissent à leur choix décisif.
Quand un serveur surgi de nulle part vient les accoster, et leur demande ce qu'elles veulent prendre. Vous imaginez bien que si on en parle, c'est que ce serveur est très très très mignon plus plus: brun, les yeux bleus, une barbe de trois jours et le grand sourire pub de dentifrice. Le cerveau des filles fait un tour et demi, et elles bafouillent que, heu, elles n'ont pas, heu, encore choisi.
Quelques secondes plus tard, elles demandent leur glace au serveur, qui leur répond avec son grand sourire "tout de suite, j'arrive !" avec une bonne humeur plutôt inhabituelle de la part d'un employé de café.
Après avoir récupéré et payé leurs glaces, les deux amies retournent au bord du lac en dissertant sur les qualités physiques du serveur.
Quand soudain, une voix retentit derrière elles:
-Excusez-moi ! Je me suis trompé de prix, il manque un euro !
C'est le serveur, qui vient jusqu'à elles afin de récupérer l'argent manquant. La plus grande ressort un euro en s'appliquant pour ne pas rougir/rire/mourir foudroyée par la gêne, et le jeune homme s'excuse de son erreur en riant, les remercie et retourne au bar comme une petite fleur.
Une fois l'étourdi reparti, les deux amies se regardent, et explosent de rire:
-Tu crois qu'il nous a entendues ?
-Mais non voyons...
-Diane ?
-Ouais ?
-Notre vie est une grosse blague.
-Ouais. Genre, niveau Jonathan.
Elles finirent donc l'après-midi en mangeant leur glace, regardant distraitement le garçon qui s'activait à la terrasse et qui leur envoyait de fréquents coups d'œil, et méditant sur leur vie un peu nulle.
MORALITÉ: Les jolis serveurs ne savent pas compter.
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Jonathan ou La Vie Nulle
UmorismoParfois, la vie est une grosse blague. Pour résumer la nôtre, elle se situe au niveau de Jonathan.