Le carnet de monsieur Fergusson

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Lundi 22 Mars.

Reprise du boulot. Jacob n'a pas été là aujourd'hui. Apparemment, il avait la grippe pendant le weekend. J'ai dû m'occuper du dossier Lombardi à sa place. Rosalina a téléphoné au bureau. Elle m'a prévenu que mon rendez-vous avec le PDG de Clisson avait été annulé. Je ne suis pas allé au ciné cette fois. Pas de films intéressants.

Je suis allé diner au restaurant de la rue Saint Martin. Pas très bon. Bref, une plutôt mauvaise journée.

J'ai rêvé de mon enfance à Neuilly. Je tombais par la fenêtre et ma mère me rattrapait en volant, telle superman. Je pleurais beaucoup, mais elle me souriait et je me calmais. Puis elle me faisait une ratatouille.

Mardi 23 mars.

Jacob est revenu au bureau. C'est vrai qu'il a l'air plutôt mal en point. Il a repris le dossier Lombardi. Monsieur Maurel m'a convoqué à midi. Il m'a demandé de m'occuper d'un autre dossier. J'ai d'abord poliment refusé, mais il s'est montré persuasif. Super.

Je suis retourné manger au restaurant de Quentin. J'ai pris de la ratatouille. Peut-être que mon rêve m'en avait donné envie ! Comme tous les mardis, le cinéma était fermé.

J'ai rêvé que je visitais une grande maison, puis que les murs s'effondraient sur moi. Je me suis réveillé en sursaut.

Mercredi 24 Mars.

Journée calme au bureau. Le nouveau dossier n'est pas si compliqué que ça, et Jacob bosse bien. Le soir, Jacob, Antoine et moi, nous sommes descendus au bar d'en face pour boire un coup. Je me suis fait une côte de porc saignante, un régal.

J'ai regardé d'un œil distrait Fort Boyard. Il n'y avait rien d'autre. Je sens que je vais bien dormir, bien que la journée ait été calme, je tombe de fatigue.

Je n'ai pas fait de rêve.

Jeudi 25 Mars.

Je me suis réveillé à 9 heures. Je savais que je serais arrivé en retard au bureau. Alors j'ai dit que j'étais malade moi aussi. Je sais que c'est mal, mais bon, j'ai bien mérité une petite pause. Je suis terrassé par la fatigue.

Journée télé à la maison, il pleuvait.

Je me faisais poursuivre par un cyclope dans un labyrinthe pendant ce qui m'a semblé durer des heures. Il finissait par m'attraper et me disait quelque chose comme : « Tu n'es pas prêt pour ce qui va suivre » ; mais le rêve se terminait.

Vendredi 26 Mars.

Je suis revenu au bureau aujourd'hui. Le dossier Lombardi était revenu à Elisa. Elle a fait du plutôt bon boulot. Antoine a eu un problème d'ordinateur. On pense qu'on va le remplacer. En attendant, il est bien avancé !

On était content que la journée soit terminée. Antoine m'a invité chez lui Dimanche. J'ai accepté. On est allé au même bar que mercredi. Jacob n'a rien pris. Il se sent toujours malade je crois.

Mon rêve a commencé là où il s'était terminé. Le cyclope m'observait longtemps sans rien dire, puis me relâchait. Je tombais, tombais et atterrissais sur mon lit. Ce rêve était en noir et blanc. J'étais sur mon lit, mais j'étais dans la chambre de ma maison de vacances. Je descendais l'escalier, sans trop savoir pourquoi, dans le silence de la nuit. Plus j'avançais, plus j'entendais un bruit régulier. Arrivé devant la porte, je compris que quelqu'un y frappait. Je distinguais des silhouettes à travers le carreau sale de la porte. J'ouvrais. Et je vis quatre « personnes » si je peux les qualifier ainsi. Tous en costume, l'un avait une tête de chien, un autre, de cochon, et les deux derniers, une tête de grenouille et de singe. Les quatre me regardaient, immobiles. Je voulais leur parler, mais les mots ne sortaient pas de ma bouche.

Make Creepypasta Scarry AgainOù les histoires vivent. Découvrez maintenant