- "Il est presque 23h, rentrez chez vous."J'entendais la voix forte du directeur derrière moi.
- "Oui monsieur, bonne soirée !"
- "Bonne soirée à vous, rentrez bien."
Il portait sa cravate bleue. Il était plutôt de bonne humeur ce soir, sûrement parce qu'il venait de fêter ses 3 ans en tant que directeur dans la boîte. Je pris mon manteau et mon attaché-case, mes clés de voiture à la main. Le soleil était parti se coucher depuis bien longtemps et les lampadaires formaient comme des toiles transparentes et lumineuses tout autour du parking.
Le vent était frais mais apaisant sous cette chaleur estivale, même à cette heure tardive. J'ouvris ma voiture d'un coup de télécommande et le bruit des portes s'ouvrant rompirent un instant ce silence nocturne.
Je m'introduisis dans le véhicule et posa ma veste sur le siège de cuir dont l'odeur emplissait tout l'habitacle.Le moteur vrombissait et les phares firent s'enfuir les ombres mouvantes de la nuit. Je quittais alors mon lieu de travail pour rejoindre la départementale. Très peu de trafic ce soir là, mis à part quelques camions je n'eut aucun problème sur la route et je me suis même laissé tenté de piquer une pointe sur l'autoroute.
Arrivé au péage, je fus surpris qu'aucun caissier ne soit présent derrière le guichet, j'attendis alors 5 bonnes minutes avant de me décider à aller chercher le fameux guichetier. Non loin du péage trônait des toilettes de chantier d'où une lumière. Elle était accompagnée par une odeur fétide, non pas celle des toilettes de chantiers classiques mais bien plus... sordide.
Après avoir frappé contre la fine porte de plastique à maintes reprises et après avoir demandé sans cesse si il y avait quelqu'un, je me suis rendu compte que la porte n'était pas fermée à clé. Je l'ai donc ouverte et là j'ai découvert un spectacle qui me retourna l'estomac, un homme, assis sur la cuvette, sans vie... Son expression horrifiée figée à jamais.
Des sortes de tentacules noires et visqueuses sortaient de sa bouche, ses yeux, ses oreilles et de son estomac complètement éclaté, elles se dirigeaient lentement vers moi et dans un moment de panique j'ai fermé la porte, couru à ma voiture après avoir levé manuellement la barrière et plus jamais je ne reviendrais en ces lieux.Je ne pouvais plus penser à rien sur la route pour rentrer chez moi, j'avais cette image dans la tête et une boule dans la gorge depuis ce maudit péage. Je ne pouvais même pas réfléchir sur ce que ça pouvait bien être, j'étais horrifié. Je tremblais de panique et mes ongles se plantaient dans le cuir du volant de ma voiture. Je n'avais qu'une envie, rentrer chez moi et retrouver ma femme au plus vite.
En rentrant, j'avais tellement peur de l'avoir perdue que dès que je l'ai vue, je me suis jeté dans ses bras et je n'ai pu m'empêcher de verser de longues larmes. C'était à la fois soulageant et réconfortant mais je ne devais surtout pas lui parler de ce que j'avais vu, d'ailleurs, était-ce vraiment réel ? Quoi qu'il en soit j'avais toujours cette boule dans la gorge et une déraisonnable envie de vomir... C'est à la première nuit que tout à vraiment commencé...
J'ai passé une bonne partie de la nuit à vomir aux toilettes. Mais ce n'était pas normal, c'était... noir et visqueux... C'était abominable et l'odeur était la même qu'aux toilettes du péage, mais que m'arrivait-il ?! Parfois j'avais même l'impression que ma mâchoire allait se détacher tellement ces régurgitations étaient violentes. Mais ce n'est qu'aux alentours de 3 heures du matin que je puis enfin retourner me coucher. Évidemment, impossible de dormir, j'avais bien trop peur et je me sentais de plus en plus oppressé, je n'avais pas que peur de ce qui était en moi mais aussi de ce qui m'entourais... Je me sentais mal à l'aise, vraiment mal. Puis mes yeux se fermèrent tout seuls...
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Make Creepypasta Scarry Again
HororSalutation toi qui va lire ce livre voici un petit livre de toutes mes petites préférées trouvé sur Internet ou au fin fond de mon cerveau malade bonne chance