Arya Harris, L'Ecole Des Sorciers

Chapitre 3 : Voie 9 ¾, direction Poudlard Express

- Le Mage Noir est l'origine de la mort de votre mère.

Arya n'arrivait plus à bouger, elle n'était plus très sûre de vouloir connaître la vérité. Mais, une partie d'elle voulait tout de même la connaître.

- Comment ? demanda-t-elle, le son franchissant difficilement sa bouche tant sa gorge était sèche.

- Malheureusement, je l'ignore. Elle a disparue du jour au lendemain. J'ignorais d'ailleurs qu'elle avait eu un enfant jusqu'à ce que je vous rencontre deux ans plus tôt. »

Étrangement, la petite sorcière ne se sentit pas déçu. Au contraire, elle était soulagée. Surement n'était-elle pas prête à entendre cette histoire qui paraissait sombre. Le vieux fabriquant de baguette lui a beaucoup parlé de sa mère mais qu'en est-il de son père ? Lui aussi, elle ignorait son identité. M. Ollivander ne semblait pas non plus savoir qui c'était, sinon il lui en aurait aussi parlé.

Soudain, une question lui vint en tête. Elle ne connaissait toujours pas le prénom de sa mère. Elle s'apprêtait donc à poser la question au vieil homme quand elle entendit la porte s'ouvrir sur des cries de joie. Sept enfants venaient d'entrer accompagnés de leurs parents pour se procurer leur première baguette. Ne voulant pas déranger plus longtemps M. Ollivander, elle le salua et sortit de la boutique.

Elle se retrouva dans la rue marchande bien plus bondée qu'à son arrivée. Malgré le vacarme qui l'entourait, elle n'entendait presque rien, toujours perdue dans ses pensées. Elle se demandait si elle devait parler de tout ce qu'elle venait d'apprendre à son père. Elle ne voulait pas l'inquiéter. Mais surtout, si ce que disait M. Ollivander était vrai, alors cela signifiait qu'elle courait un grand danger. Et si elle révélait ce secret à son entourage, alors ils seraient eux aussi en danger. Mais elle ne pouvait pas non plus garder cela pour elle. Elle avait besoin d'en parler à quelqu'un. Et puis, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom n'était plus, donc elle ne risquait rien. Même si une partie d'elle même lui criait que ce n'était pas fini. Mais elle était bien trop terrifiée par ce mage noir pour penser à son possible retour. Elle préférait ignorer cette petite voix qui la mettait en garde.

Toujours dans ses pensées, elle ne vit pas son père et son frère arriver vers elle, les bras chargés. C'est Cédric qui la sortit de sa transe en lui tendant une énorme boite qu'elle trouva assez lourd. La boite était enroulée dans du papier kraft avec un ruban rouge l'encerclant et un énorme nœud de la même couleur que le ruban trônant sur le dessus. Le nœud était tellement grand qu'elle n'apercevait même plus le visage du Poufsouffle qui lui avait tendu la boite.

Arya observa longuement la boite, son regard jonglant entre celle-ci et les 2 autres personnes, se demandant se qu'elle pouvait bien contenir. Soudain, elle remarqua que la boite était perforée de trou, ce qui ne pouvait signifier qu'une seule chose.

« Bah Alors ! Tu ne veux pas ouvrir ton cadeau ? Je ne pense pas qu'il apprécie d'être aussi longtemps là dedans. » Ricana Cédric alors que la fillette déposait le présent au sol et s'empressait d'arracher le ruban et ouvrir la boite.

Arya découvrit avec joie le contenue de la boite. Ses yeux s'illuminèrent et un immense sourire apparue sur son visage. Elle n'osait pas toucher le petit être qui la regardait de ses grands yeux gris. C'était un petit chiot noir qui ressemblait beaucoup à un louveteau. Elle le caressa délicatement et celui-ci commença à agiter sa queue.

« On dirait qu'il t'aime bien. Fais très attention, il est à demi loup. Le vendeur a dit qu'il était très énergique.

- Merci beaucoup Papa, c'est le plus beaucoup des cadeaux. Il est adorable. Dit-elle en prenant le petit chiot dans ses bras pour le câliner.