•13•

3.3K 298 10
                                    

SANAËL

-Sanaël ?-dit-la personne-

C'est à cet instant que j'ai reconnu la voix de mon patron.

-Mon...monsieur ? -dis-je

Il se recule légèrement et enlève le casque que j'avais sur la tête.

Mon corps me faisait tellement mal que je n'avais pas eu la force de le repousser.

-Mais tu fait quoi ici ?-Il me demande-

-Tu...

Aucun mot de plus ne pouvait sortir de ma bouche. Leyia ne m'avait vraiment pas épargnée.

-Isaiah tu fait quoi ?

C'était la voix de Mady.

-Pourquoi tu ne l'as pas empêché de se battre ? Tu as bien vu qu'elle manquait énormément d'entraînement !? -dit Isaiah-

Il n'avait pas tort mais ce n'est pas comme si j'avais refuser le défi et j'en payait les conséquences.

-Pas la peine de t'énerver comme ça, je connais mon métier et je voulais savoir un peu près son niveau.

Isaiah ne répond pas et me porte de nouveau.

-Tu va où avec elle ? Tu ne la connais même pas laisse la je m'en occupe.

Je sens Mady s'approcher de moi mais mon patron lui interdit de me toucher.

-C'est bon. -dit Isaiah

Après ces derniers mots je me suis plus souvenue de grand choses excepté les pas de Mady qui s'éloignaient.

[....]

Je sens comme du liquide couler le long de mon visage. Je papillonne des yeux et essaye de me rappeler où je me situe. Sans grand étonnement j'étais dans les vestiaires de la salle de Boxe. Devant moi se présentait Isaiah.

-Qu'es..qu'es-dis-je difficilement-

-Chut...repose toi c'est mieux

-J'ai mal -dis-je en touchant ma tête-

-Tu aurais dû éviter de te battre avec elle.

-C'est Mady qui m'a proposé j'ai...j'ai pas voulu refuser.

Il me regarde longuement et j'ai finalement baisser la tête.

-Mer...merci

ISAIAH

Je ne sais pas ce qui me poussait a rester avec cette fille. Ma raison me disait de partir mais je n'arrivait pas.
Après m'avoir remercier , elle garda la tête baisser. Un silence reposant résignait dans la pièce.

Il faut dire que je me suis mis a la regarder. Jusqu'à que mes yeux tombent sur ses mains. Ils étaient rougis comme les miens et quelques plaies étaient posées dessus. En quelques sortes ses mains étaient comme les miennes.

Sanaël : « Il est mon rythme et mon blues »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant