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SANAËL

Mes hauts talons claquaient aux rythmes de mes pas.
Assez pressé les personnes sur mon chemin se font rapidement bousculer par ma silhouette.
Mes yeux se posent sur ma montre et sans surprise que je remarque que l'heure passait à une vitesse surprenante.

C'est donc essoufflé que j'arrive enfin à mon bureau. Je dépose négligemment tout mes dossiers sur ma table  puis pars me chercher un café.

Cette boisson n'est d'ailleurs pas très appétissante mais il faut que je garde la forme et que je reste réveillé donc j'espère que le taux de caféine sera assez  élevé pour me maintenir.

ISAIAH

Sa petite main s'est glissé dans la mienne, je l'a sers fortement pour lui prouver que j'étais là mais que je le lâcherais bientôt. Il regardait ses camarades avec une certaine envie mais il n'osait pas. Une lueur brillait dans ses yeux quand il vit une balle de foot arriver à ses pieds.

C'est alors que je décide enfin de lâcher son membre et de le pousser un peu vers ses similaires. Je lui fit un baiser sur le front suivit d'un clin d'œil avant de lui tourné le dos et de le laisser se débrouiller dans la "cour des grands" comme il aimait bien appelé l'école primaire.

[....]

Mes yeux roulent d'exaspération puis mon fessier se pose sur la chaise de mon bureau.
Mes doigts pianote tranquillement sur mon ordinateur jusqu'à que le grincement de la porte résonne dans la pièce. Je lève rapidement les yeux pour apercevoir la personne qui avait osé me déranger.

-Oui ? -dis-je en regardant mon supérieur-

-Reunion dans 10 min !

SANAËL

Les chiffres de notre entreprise ne faisait que de baisser de jour en jour. Malgré nos bonnes idées et notre design hors du commun et original. Nous n'arrivions pas a attirer du monde.
Par manque d'argent m'a patronne a donc décidé de licencier plus de 25% d'employés de notre boîte.

C'était comme même un quart des travailleurs et cela était énorme. J'étais plutôt heureuse de ne pas avoir été renvoyer même si je savais que ma supérieure ne pourrait pas se passer de mon excellent et régulier travail.

Mon regard s'attardait alors sur certains collègues qui faisaient leurs affaires les larmes aux yeux. D'autres étaient indifférents.
Une de mes associée enfin maintenant ex associée que j'appréciais guère me lança un triste sourire que d'ailleurs je ne lui rendis pas. Elle me tapait sur le système et j'étais assez heureuse de la voir s'en aller.

Sur ce bref moment je me suis reconcentré sur mon écran afin de finir de rédiger mon article.

Après tout je n'étais point concerné.

ISAIAH

-Tu t'en rend compte qu'il veut mettre en commun notre entreprise avec celle de la ville voisine ?

-Ne m'en parle pas, je n'arrive pas à comprendre pourquoi il ne m'a pas consulter avant de commencer les démarche je suis comme même le co-directeur.

-Mais tout le monde connaissait ta réponse.

Je ne lui parle pas et continue à taper dans le sac. Mes poings me faisaient un mal de chien du au manque de gants.

-Vas-y doucement tu va finir par te blesser.

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Avis ?

❤️

Sanaël : « Il est mon rythme et mon blues »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant