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« Tout le monde veut le bonheur, personne ne veut la douleur, mais on ne peut pas avoir un arc-en-ciel sans un peu de pluie »

OMNISCIENT

Les jours passaient et se ressemblaient pour Sanaël.
Les jours passaient et étaient un peu plus longs pour Isaiah.

Aucun des deux protagonistes ne souriaient. Ils avaient l'impression qu'une chose manquait en eux depuis leurs séparation mais personne n'allait l'assumer ou faire marche arrière.

Sanaël avait arrêter peu à peu de boire pour effacer son bien aimé de sa mémoire car ça ne servait à rien elle ne voulait pas tuer son foie pour une histoire d'amour qui n'avait pas marchée.

Ces derniers temps elle s'était beaucoup plus rapproché de Thalia et il fallait assumer que cette dernière l'aidait beaucoup à remonter la pente.

Elle n'allait pas considérer sa collègue comme une amie car la seule qu'elle avait eu lui avait fait voir de toutes les couleurs et il fallait des à présent se méfier.
Notre héroïne allait plutôt considérer Thalia comme une personne qui lui tenait à cœur.

SANAËL

Décidée à me reprendre en mains je m'étais inscrite à une nouvelle salle de sport et malgré que celle-ci soit à l'autre bout de la ville je voulais essayer de prendre un nouveau départ.

Cependant à chaque fois que je me retrouvais dans une salle de sport ou pensais simplement à la boxe l'image d'Isaiah apparaissait dans ma tête et me rendait encore plus triste que je ne l'étais. Aimer une personne en sachant que votre amour est réciproque est une chose bien mais une fois que tout s'effondre vous vous y perdez et voyez les côtés sombres de l'amour.

Et aujourd'hui je voyais cette partie noir.

J'avais pris sur moi pour entrer dans cette salle mais j'y étais et bien plus car j'étais en tenue entrain de m'entraîner.
De la musique résonnait dans mes oreilles et je tapais toute ma haine dans ce sac de frappe.
Je ne me contrôlais plus j'étais lancé et retrouvais mon éléments.

L'épuisement se faisait ressentir mais une force en moi me forçait à continuer et mes poings commençaient à rougir et à me faire mal car comme à mon habitude je ne mettais pas de gants.

J'essayais de respirer profondément entre chaque coup que je m'étais mais j'avais tout donné et sans m'en rendre compte à la fin de mon entraînement un jeune homme était arrêté en face de moi l'air stupéfait avec un rictus sur les lèvres.
J'enlève les écouteurs de mes oreilles en le regardant avec incompréhension.

-Vous avez du talent mais vous devriez mettre des gants. -dit-il en me faisant un clin d'œil-

Je lui souris simplement par politesse en le remerciant puis je ramasse mes affaires en me dépêchant.

-Désolé de vous avoir déranger vous pouvez rester je m'entraînerai à côté -continu-t-il-

-Non c'est bon j'avais de toutes les façons finis -dis-je rapidement-

Pendant tout le long où je rangeais mes affaires je sentais le regard du jeune homme sur moi et il faut dire que cela me gênait légèrement.

Sanaël : « Il est mon rythme et mon blues »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant