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« Une femme blessée est une femme dangereuse et imprévisible »

SANAËL

Ses bras encerclais mon ventre et je ne voulais plus jamais quitter cette place.
Il avait le don de m'apaiser et de me faire sentir bien.  J'aurais jamais cru qu'un jour je serais dans les bras de cette homme. Il faut croire que la vie est pleine de surprise et les plus bonnes sont souvent en face de vous.

A la fin du coucher de soleil le froid a commencé à se faire ressentir et nous sommes donc rentré dans sa voiture et il m'a raccompagné chez moi.

-Fait attention à toi ! -dis-je en claquant sa portière-

Il m'envoi un clin d'œil suivi d'un baisers volant.

ISAIAH

-Tu as vu l'heure ?

A peine avais-je mis un pied chez moi qu'Hezra me faisait des reproches.

-Tu étais encore avec l'autre là ?

Je ne lui répond même pas par peur que je m'emporte et je monte dans la salle de bain. Cependant je pense qu'elle n'en avait pas décidé ainsi car elle me suiva.

-C'est quoi ton problème ? Je t'avais bien dit de ne plus m'adresser la parole ! Qu'est ce que tu ne comprends pas ?! -dis-je-

-Tu crois que je vais rester comme ça à rien dire pendant que toi tu t'envoies en l'air avec une autre ?

-C'est toi qui a choisi ce mode de vie ! Je ne t'aime pas et tu as beau sois disant porter mon enfant cela ne changera rien je ne t'aimerais toujours pas ! Donc maintenant bouge toi te mon chemin !-en la poussant-

Hezra me regarde les larmes aux yeux puis s'en va.

SANAËL

Le lendemain après-midi pour me changer un peu les idées, j'ai décidé d'aller m'entraîner à la salle de boxe. Mady est venu m'accueillir comme à son habitude et nous étions d'ailleurs entrain de travailler sur un nouveau exercice qui m'énervais un peu car je trouvais Mady un peu trop collant.

Je ne comprenais vraiment pas son changement de comportement envers moi et cela m'effrayait un peu.

-Mais frappe plus fort !

-Je veux pas de blessé -dis-je-

-Écoute ses pas tes petits coups de poing qui vous me faire grand chose , par contre met tes gants. -en s'approchant de moi-

-Mady je ne mettrai pas de gants -dis-je directement en reculant-

Il hausse les sourcils.

-Bon tape moi -dit-il en frappant son torse-

Il avait l'air vraiment déterminé donc je lui donna un coup.

-C'est tout ce que tu as ?

-C'est bon ça suffit -dis-je en reculant-

Cependant Mady m'attrape le poignet

-On a pas fini !

Sanaël : « Il est mon rythme et mon blues »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant