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« L'amour est un secret entre deux cœurs , un mystère entre deux âmes »

ISAIAH

-Monsieur votre rendez-vous de 11heures vous attend dans votre bureau.

Mes sourcils se froncent d'eux même en voyants la stagiaire Yssem devant moi entrain de m'énumérer mon planning du jour.

-Où est Sanaël ? -dis-je en la coupant dans son monologue-

En entendant ma question un sourire peu discret apparaît sur ses lèvres.

-Elle n'est plus votre secrétaire c'est désormais moi qui a pris son poste.

Je la regarde avec incompréhension puis la bouscule pour aller voir mon père. Je savais que c'était lui qui était derrière tout cela.

Devant la porte de son bureau je ne prend même pas la peine de toquer que je rentre en trombe.

-Mais qu'est ce qui te prend de rentrer comme ça ?! -cria-t-il-

-Papa à quoi tu joues ?

Il me regarde l'air de pas comprendre où je voulais en venir donc je continue.

-Avec Sanaël pourquoi tu lui a retiré son poste de secrétaire ?

-Ah...ça -dit-il en haussant les sourcils- sois content que je l'ai finalement gardée ici.

-Ma-

-Ca suffit sort de mon bureau !

SANAËL

Je venait à peine de finir mon dossier que plusieurs cris se faisait entendre dans les couloirs de la boîte et en m'approchant un peu plus de la source de bruit nous pouvions entendre les voix de M.Haquim et Isaiah.

Une chose à l'intérieur de moi me disait que j'étais la cause de cette dispute et mes doutes se sont confirmés en entendant mon nom plusieurs fois être crié.

Il ne fallait pas réfléchir longtemps pour savoir que j'étais la cause de cette altercation.

-Je ne veux plus te voir ! -entendis-je à travers la porte-

Des pas s'approchaient ce qui me poussa donc à fuir.
Arrivé dans mon bureau les regarde suspicieux de Thalia m'ont poussés à m'assoir en essayant d'agir normalement malgré mon cœur battant et mon esprit mélangé.

-Ca va ? -me dit-elle-

Mes yeux s'écarquillent d'eux même en entendant la parole de ma collègue.

-Ou....oui -dis-je difficilement-

Je la vois hausser les sourcils puis retourner à son travail.
Une sensation étrange se propageait dans mon corps. Je me sentais tellement mal d'avoir créé des tensions au sain de cette entreprise que je voulais partir et effacer mon existence dans leurs mémoires.

Mes ongles se faisaient rongés par mes dents tellement je stressais et réfléchissais jusqu'à que une voix me sorte de mes pensées.

Sanaël : « Il est mon rythme et mon blues »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant