Chapitre 4

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Une semaine

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Une semaine... Cela faisait une semaine que je ne l'avais pas revus. Je sais que si je ne serais pas partie comme je l'avais fait je l'aurait surement vu. Mais je ne pouvais pas plus attendre. Il fallait que j'essaye je voir ma sœur... Peine perdu, elle avait encore refusé, comme a chaque fois.

D'habitude, seul Octavia occupait mes pensées mais c'est derniers jours il y avait cette fille, Clarke. Je ne sais pourquoi mais elle me fascinait, son courage, sa détermination, son entêtement... Cette fille était vraiment spécial et si je continuais a penser a elle j'allait devenir fou.

Aujourd'hui, c'était l'un des jours que je préférais, je travaillais a la bibliothèque. Mon travaille consistait a laver le sol et les étagères après la fermeture. J'étais seul et je pouvais souvent m'arrêter pour lire un ou deux chapitres d'un livre qui m'attirait sur une étagère.

J'allais d'ailleurs penché sur un bouquin lorsqu'une voix a cote de moi me fit sursauter.

-    Qu'est-ce que tu li ?

Je relevais la tête, surpris. La jeune fille blonde qui occupait la plus part de mes penser ses dernier temps se tenait penchée au-dessus de mon épaule.

-    1984 d'Orwell, je lui répondis avec un léger sourire.

-    Cool ! J'adore ce livre ! Elle s'exclama.

Tout a coup, l'absurdité de sa présence ici m'apparut. La bibliothèque était fermée depuis plus d'une heure déjà. Que faisait-elle la ? Et surtout comment était-elle entrée ?

Lisant sans doute ma question dans mes yeux, elle dit :

-    La bibliothécaire m'a donné un passe pour que je puisse venir emprunter des livres après la fermeture. Je n'ai pas le temps de venir la journée, entre les cours et mon stage a l'infirmerie avec ma mère. Alors la nuit, je me glisse ici et parcours les rayonnages sans que personne ne vienne me déranger. En fait, je préfère comme sa. Je suis seule, sans personne pour me surveiller. Pour une fois, je me sens...

-    Libre, l'interrompais-je.

-    Exactement ! Et toi ? Tu n'est pas censé nettoyer au lieu de lire ?

-    Si, je répondis avec un petit sourire au coin, certain de pouvoir lui faire confiance. Mais souvent, je fais des poses pour lire. Bien sur, lorsque je sors, la bibliothèque est propre, mais sa me prend juste plus de temps que prévu...

-    Ça t'embête si je m'assoie a cote de toi pour lire moi aussi ? me demande t-elle avec un sourire tout en me montrant un livre qu'elle tenait a la main.

-    Pas du tout, répondis-je alors qu'elle s'installait.

Nous restâmes ainsi, assis a lire, éclaires par une petite lampe de bureau, pendant quelques minutes avant qu'elle ne brise le silence :

-    Tu sais, c'était très courageux ce que tu as fait la dernière fois. Te battre contre ces deux hommes... Je... Je n'arrête pas de penser a toi depuis cet épisode. D'habitude, les gens sont trop lâches pour se battre. Même si c'est pour une bonne cause.

-    Je ne pouvais pas rester les bras croisés... Cette fille... Elle ressemblait a ma sœur... Octavia... Et tu sait, moi aussi je n'arrête pas de penser a toi, la façon dont tu as pris ma défense. La plupart des gens sont trop égoïstes pour faire ça.

-    Peut être sommes nous l'exception qui confirme la règle... Ou alors, les gens sont plus surprenant qu'on le croit.

-    J'aimerais pencher vers ta deuxième hypothèse, mais je pense que la première est plus réaliste... Je répondis en grand pessimiste.

-    Tu as du être déçu par beaucoup de gens pour penser comme ça..., me fit-elle remarquer.

-    Pas toi ? Je rétorquais d'un ton amer, repensant aux autorités de l'Arche qui m'avait enlevé ma sœur et tué ma mère.

Soudain, j'aperçu de la compassion dans son regard. Pas de la pitié comme tous les autres mais bien de la compassion.

Poussé par une force invisible, je me penchais vers elle et l'embrassais. Mes lèvres se posèrent d'abord délicatement sur les siennes, ayant peur de l'effrayer. Mais quand elle se rapprocha de moi et passa ses mains derrière ma nuque, j'approfondis ce baiser, mêlant ma langue a la sienne. Quelque temps plus tard, je me reculais pour reprendre mon souffle et posais mon front contre le sien.

-    Je veux te montrer combien les gens peuvent être bon... Me chuchota-t-elle a l'oreille.

Un profond sentiment de bonheur s'empara de moi a ce moment. Nous restâmes ainsi collés l'un a l'autre a discuter pendant des heures. Ce fut la première personne a me sortir de cette solitude dans laquelle je m'étais embarqué.

  💫💫💫

Bon, tout d'abord je pense que je devrais m excusé pour cette
longue absence 😂
Je suis vraiment désolé mais bon je me rattrape avec ce chapitre 100% BELLAKE 💪🏼
(Chapitre toujours inspiré par les flashbacks de flyb22 )

Bell'

AU DELÀ DES FRONTIÈRES (The 100)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant