( Vous n'êtes pas obliger d'avoir vu la série The 100 pour comprendre cette histoire )
97 ans que les habitants de la Terre ont été envoyer dans l'espace pour survivre à une apocalypse nucléaire. Le problème ? Le vaisseau n'a pas été construit pour...
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La sœur de Bellamy était malade. J'avais bien remarquer qu'il n'allais pas bien mais il fuyait toujours la discussion. Mais hier soir, il a été obliger de ma le dire.
D'après ce qu'il m'avait raconté hier soir, la maladie d'Octavia était grave. Très grave. Elle était atteinte de ce virus qui était apparue sur l'Arche, celui de la grippe paralysante. C'était un virus qui vous donnait une fièvre tellement forte que petit a petit certaines zones du cerveau devenaient inutilisables et - comme son nom l'indique - les muscles cessaient de répondre au fur et a mesure de la propagation dans le cerveau. Cela se terminait par le dernier muscle le plus important du corps : le cœur. Quand celui-ci cessait de battre et de faire circuler le sans, alors le patient mourrait.
Octavia avait besoin que sa fièvre baisse et surtout de fluidifier son sang. J'avais exactement les médicaments dont elle avait besoin a l'infirmerie. Les prisonniers n'y avaient pas accès, mais moi je m'y rendais tout les jours pour aider ma mère.
Peut-être pourrais-je voler un ou deux flacons et les introduire dans la prison ?
C'était extrêmement risqué, je le savais. Si je me faisais prendre, je serais emprisonné a mon tour. Pourtant, j'étais prête a le faire, pour Bellamy.
***
J'étais a l'infirmerie, mes mains étaient tellement moites de stress que je loupais toute mes prises de sang. La seringue me glissait des mains a chaque fois et je ne parvenais pas a planter l'aiguille au bon endroit. Ma mère, exaspérée par mon comportement, pris ma place et m'envoya chercher quelques médicaments dans la réserve.
Exactement se qu'il me fallait.
Une fois dans la réserve, je fis bien attention a me placer dos aux cameras et a cacher ce que j'étais en train de faire. Je pris un flacon de pilules pour fluidifier le sang et m'empara de trois comprimés pour les placer dans ma poche. Je répétais le même manège avec ceux qui étaient censés faire baisser sa fièvre. Je m'occupais ensuite des flacons que ma mère m'avait demandé et retournais dans l'infirmerie comme si de rien n'était.
- Merci Clarke, me dit ma mère en prenant ce dont elle avait besoin de mes mains.
Je jetais un coup l'œil vers Jackson, l'infirmier, mais semblé aussi concentré que ma mère.
Ouf ! J'avais réussi.
°°°
Je me rendais chez Bellamy, un grand sourire aux lèvres, fière de mon coup. Je toquais a la porte et il m'ouvrit au bout de quelques secondes. Je me dépêchais d'entrer, sans l'embrasser et une fois que je fus certaine que personne ne nous verrait, je vidais ma poche sur la table.
Bellamy s'avança et se pencha vers mon butin.
- Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-il.
- C'est pour ta sœur, répondis-je avec un grand sourire. Je les ai pris a l'infirmerie tout a l'heure.
- Clarke... Commença-t-il. Tu n'aurais pas du faire ça...
- Je sais, le coupais-je. J'ai pris des risques, si on m'avait vu j'aurais pu être enfermée mais ce n'est pas le cas ! J'avais envie de faire ça pour toi, Bellamy. Et pour ta sœur. Je sais combien tu l'aime.
Il resta silencieux, les yeux fixés sur les comprimés.
- Bon, de toute manière maintenant c'est fait, repris-je. Puisque ta sœur est en quarantaine, il faudra que tu donne discrètement au gardien, tu sais ce certain Nate. Tu lui expliqueras que les pilules bleues sont à donner deux fois par jour car elles servent a baisser la fièvres et les jaunes une seule fois pour fluidifier le sang, d'accord ?
- Je sais tout ça, répondit-il.
- Ah bon ? M'étonnais-je.
- Oui, dit-il en mettant sa main dans sa poche pour la ressortir quelques minutes plus tard et placer ce qu'elle contenait sur la table.
Désormais, mon butin avait doublé. Bellamy avait eu exactement la même idée que moi a plusieurs heures d'intervalles.
- Mais comment as-tu... Commençais-je.
- J'ai fait croire a ta mère que j'étais malade et avant qu'elle ne m'ausculte j'ai eu le temps de faire un saut dans la réserve, me coupa-t-il. C'est ma sœur, ma responsabilité, Clarke. Tu n'avais pas besoin de faire ça.
J'étais énerve des risque qu'il avait pris. Je m'approchais de lui pour le frapper sur le torse.
- Tu es fou ? Putain Bellamy tu imagines ce que se serait passé si tu avais été pris en flagrant délit ? Pourquoi tu ne m'as pas demandé d'y aller a ta place ?
- Parce que je ne voulais pas te faire courir ce risque.
- Que tu le veuille ou non, on est ensemble, Bellamy, lâchais-je en me rapprochant de lui. Alors ça veut dire que je dois être la pour toi et inversement. Tu ne peux plus penser a toi comme si ta vie n'avait pas d'importance. Il faut que tu comprennes ça, Bell.
Je détestais lui parler aussi franchement mais il avait besoin de se rentrer ça dans le crâne.
Touché par mes mots, il me pris dans ses bras et m'embrassa.
- Merci, souffla-t-il entre deux baisers. Merci pour tout.
💫💫💫
Alors ce chapitre ? Octavia va enfin aller mieux, heureux ? Personnellement oui 😊 (Chapitre toujours inspiré pas les flashbacks de flyb22 )