ALYAH - Vaincre mes cauchemars grâce à mes rêves.

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Je rentre de l'hôpital avec Marwa. On est allées rendre visite à mon père. Son opération bs est très bien déroulée. Il a pas arrêté de dire qu'il était au top de sa forme et que ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas senti aussi bien. Ça fait maintenant une semaine qu'il y est et ils lui ont conseillé d'y rester pendant deux semaine, juste le temps qu'il se repose et qu'il se remette de cette dure et longue opération. Ils veulent en premier lieu être sûr que ses nouveaux poumons ne lui portent pas préjudices. Et être sûr qu'il peut s'en sortir intacte avec. Il a été très content de nous voir, il n'a pas arrêté de parler à Marwa. Il lui a raconté pleins d'anecdotes et il n'a pas arrêté de lui répète que maintenant qu'il se sentait bien, il a prévu beaucoup de choses à sa sortie. J'étais assise derrière à les écouter discuter. Ma mère est à la maison. On ne l'avait jamais vu aussi actif depuis tellement longtemps. Marwa est très apprécié par ma famille et surtout de mes parents. Et elle les aime trop de son côté c'est pour ça qu'une fois qu'elle est avec eux, elle ne se lasse pas de discuter avec eux. Il y a longtemps, ça me dérangeait parce que je me disais que mes parents l'a soûlaient peut être avec tous leurs histoires etc mais en faite non. J'ai vu que parfois c'était elle-même qui prenait l'initiative de poser des questions. Jusqu'au jour où j'ai compris ce qu'elle essayait de faire : s'utiliser pour leur servir de journal intime. Elle leur accorde beaucoup de son temps pour qu'eux puissent se vider s'ils le souhaitent à un tiers. Ça me touche indirectement.

Arrivées sur le parking du quartier, on descends de la voiture et on se dirigent toutes les deux en direction de mon bâtiment. Elle veut absolument aller voir ma mère et lui dire bonjour. Une fois chez moi, elle me laisse poireauter seule sur le bas de la porte et court en direction de la cuisine, là où se trouve ma mère. Ça ne change pas de d'habitude... alors moi je monte dans la chambre de mes frères et elle nous rejoindra plus tard. Ils sont en pleine partie de foot sur la PlayStation.

Issam - J'AI JURÉ JE VOUS DÉMONTE À CE JEU !

Jessim - C'est normale j'ai pas trop jouer avec Messi !

Issam - T'as crus que t'allais me la mettre avec ton vieux Messi la ?

Jessim - Mais vas-y toi ! C'est toi t'as pris le Réal avant que je m'en rende compte ! Sinon avec CR7 je t'aurais mis ta part.

Moi - Issam évite de leur parler comme ça maintenant ils parlent comme toi !

Issam - T'inquiète, je leur apprend à devenir des hommes.

Moi - C'est pas avec ce langage qu'ils deviendront des hommes.

Issam - Si un jour ils ont l'occasion de se battre, tu crois vraiment que je vais tolérer leur monologue de petits fragiles ? Tu crois je vais les laisser dire des vieilles répliques de bouffon genre « Eh je vais te tapper petite libellule » ? T'as craqué toi !

Moi - Non mais la ils ont pas l'âge Issam. Et puis je ne leur souhaite pas de se battre ! Depuis mon jeune âge, je me casse la tête pour qu'ils aient une attitude droite et respectueuse envers autrui et toi t'es en train de gâcher tous les nombreux efforts en une fraction de secondes !

Issam - Excuses-moi princesse mais dans cette appart' il nous faut des hommes et des vrais ! Donc on va changer la manière de faire. C'est moi leur nouveau coach. Toi t'es sur le banc de touche maintenant. Et tu crois quoi ! Obliger ça va se battre après les cours à 16 heures. Avec les gitans qui habitent à côté du collège la. Eux ils aiment trop chercher la merde. Même à mon époque ils étaient là frère. Ils veulent pas conduire leurs caravanes ailleurs.