ALYAH - Vaincre mes cauchemars grâce à mes rêves.

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Quelques jours plus tard, rien ne va plus ! Je vie quasiment comme un zombie. Le début de mon congé vient seulement de commencé puisque je l'ai pris vendredi et nous sommes lundi. Seul le week-end est passé. Je ne pensais pas que ça passerait aussi lentement mais honnêtement ça m'arrange. Le seul bémol c'est ma mise à l'écart soudaine. Je ne vois pas du tout ma famille, même si je vie dans le même appartement. Et pour ainsi dire, c'est même moi qui ne fait pas l'effort de les voir. Je reste cloîtrer dans ma chambre à ne rien faire. Ce week-end je n'ai pas pu échapper à leurs nombreuses questions. Je n'ai pas pu échapper a leur plaintes quant au fait qu'huile s'inquiètent tous pour moi. Mais j'ai su me débrouiller pour les rassurer et les convaincre de ne plus s'en faire autant. J'ai mis ça sur le dos d'une pseudo fatigue etc. La question est : est-ce qu'ils m'ont tous vraiment cru ? Je crains que non. Je pense qu'ils font semblant de me croire. Mais bon, tant qu'ils ne me harcèlent plus comme ils l'ont fait ce week-end, ils peuvent même ne pas me croire jusqu'à l'an 2067, ce n'est pas grave.

Après tout qu'est-ce que vous voulez que je leur dise ? Ils n'étaient pas au courant en ce qui concerne la relation que j'avais avec Naim. Je ne vais tout de même pas leur dire « eh bien écoutez, il se trouve qu'en faite, la lune, les étoiles et le soleil, m'ont étaient promis mais je n'ai récolté que les orages et le séisme ». Non. Abstenons-nous de toutes ces répliques inutiles. Le principal c'est que je ne l'es atteint pas, c'est tout. J'essaie tout de même de garder un certain contact avec eux malgré mon profond besoin de rester seule. Mes petits frères font enfin attention à moi. Je ne les repousse pas, mais c'est vrai que cette force que j'avais pour m'amuser avec eux, je ne l'ai pas pour le moment. Il va falloir qu'ils patientent que leur grande sœur aille mieux mentalement avant de songer à s'amuser avec elle comme avant. Je ne dis pas non à tout je précise, il m'arrive de jouer aux cartes avec eux par exemple, mais la seule chose que je leur ai refusé, c'est de les faire sortir avec Yousra, Rayane et Marwa au parc. Du coup ils y sont tous aller sans moi sous la surveillance de Kais et Marwa.

Ils ne savent dans quel état je suis et encore heureux. Je ne veux alarmer personne parce qu'il n'y a absolument rien croyez-moi. Cets juste moi qui ressens le besoin de rester seule. De m'éloigner de tous et de tout. Et pour l'instant je ne veux en parler a personne de cette situation. Je veux la confronter seule. C'est la seule façon pour moi de m'en sortir.
Vous diriez peut être que j'abuse mais d'autres me comprendront. Celles qui vont me comprendre ont soit analysé chaque fait de l'histoire et ont pesé le pour et le contre ou alors elles ont déjà vécus cette humiliation. Tandis que les autres ont sois jamais vécus cette situation, sois elles ont trop bien aimer Naim pour comprendre qu'il a mal agit. Dans tous les cas, je n'en voudrais a personne. Je suis responsable de tout ça. Nous sommes lui et moi responsable de tout ça. Alors à moi seule de me débrouiller puisque c'est moi qui ai choisi tout ça.

Et la vérité, je n'ai pas envie de sortir et pour plusieurs raisons. Et l'une d'elle je l'avoue est la peur de le croiser dans le quartier même si j'ai une chance sur mille que ça arrive. Mais ça reste toujours possible. Le matin comme le soir en passant par l'après-midi. Je n'ose même pas aller sur le banc que j'aime beaucoup la, celui du parc. Enfin bref. Autant rester chez moi. Et puis, si j'en demande cet arrêt maladie c'est en partie parce que j'ai besoin de ce moment de repos pour réfléchir et me remettre dans le bain. Me ressourcer et me remettre en question. J'ai trop eu d'informations négatives en une seule et même journée ce qui a impacté mon moral.

***

Je me lève, m'habille et descend en bas. La routine depuis déjà un bon gros week-end. Et comme toutes les matinées, je rejoins mes parents dans la cuisine. Issam est présent. Je m'assois à côté de mon frère et en face de mon père pendant que ma mère est en train de nous préparer des lentilles. Ils me demandent ce que je vais faire aujourd'hui, je leur répond que je n'ai rien à faire. Suite à quoi je sors de la cuisine pour aller dans le salon regarder un petit peu la télévision.