ALYAH - Vaincre mes cauchemars grâce à mes rêves.

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Kaïs - Elle est où la chambre à ton frère ?

Moi - Dépose le juste sur le canapé du salon s'il te plaît.

Il faut ce que je lui demande de faire. Vous savez ce qui est le plus étrange ? C'est qu'à ce moment même, là seule chose à laquelle je pense c'est d'essayer de faire mon possible pour ne pas qu'on finissent par se disputer Kaïs et moi. Parce qu'on sait tous qu'une fois qu'on est l'un face à l'autre, on ne peut pas s'en empêcher on dirait.
Je ne peux même pas envoyer un message à Marwa pour la prévenir de ce qu'il se passe.

Kaïs - En vrai, je préfère le mettre dans sa chambre parce que je vais rester dormir ici et je me vois pas dormir dans le salon.

Quoi ? Mais pourquoi est-ce qu'il a décidé de dormir chez nous ? Mes parents reviennent demain en plus ! Il en est hors de question. Ou peut-être, c'est ce qu'il a dû convenir avec Issam. Sauf que tout à l'heure, en sortant il m'a bien dit qu'il dormirait chez un ami à lui. Cet Ali c'était Kaïs ? Mais si c'était le cas, ils ne seraient pas là ! Je ne comprends plus rien.

Moi - D'accord. En haut, porte du fond à droite. Juste en face il y a la salle de bain.

Il porte à nouveau Issam par le bras, qu'il dépose à l'arrière de sa nuque. C'est à peine si Issam peut marcher. Mais bon, ce n'est pas si désastreux que ça, il arrive à suivre le pas.
Moi, quand il rentrait dans cet état, je me contentais de le jeter sur le canapé. Je m'occupais de lui jusqu'à ce qu'il s'endorme et je montais dormir à mon tour.

Moi - Doucement s'il te plaît. Jessim et Yanis dorment. Je n'ai pas envie qu'ils ne voient dans cet état. Je vais vous amène des Doliprane et de quoi manger avant de dormir.

Je ne lui laisse pas le temps de me répondre que je fonce dans la cuisine faire ce que j'ai dis que j'allais faire. A chaque fois qu'Issam rentrait dans cet état, il ne s'endormait pas tant qu'il n'avait pas manger ou grignoter quelque chose. Le premier jour où il était dans cet état, j'avais du mal à comprendre qu'il avait faim. Franchement, communiquer avec quelqu'un qui est saoul c'est tellement compliqué.

Je leur fait deux sandwiches crudités avec de la mayonnaise et du thon. Au moins je suis sûr que les deux en mange. Je prend de petites bouteilles d'eau dans le frigo et un paquet de Doliprane. J'espère qu'ils s'endormiront vite ! Je n'oublie pas de prendre la trousse de secours avec moi parce que j'ai remarqué que tous les deux étaient blessés.
Je monte avec le plateau. Comment vous dire que je suis totalement épuisé. Je n'en peut plus de garder les yeux ouvert. Je n'ai qu'une seule envie, c'est de me mettre au fond de mon lit, avec une bonne petite couverture bien chaude !

Je toque à la porte de la chambre. Kaïs me dit d'entrer. J'ai une impression de déjà vu soudainement.
Je le retrouve assis sur une chaise dans le balcon et Issam coucher sur son lit, toujours les yeux ouverts. Je le savais. Il attend de manger avant de dormir. Un homme bourré on dirait un enfant de 6 ans.

Moi - Tiens. Je vous ai fait un sandwich chacun. J'ai aussi ramené des Doliprane et...

Kaïs - J'ai pas faim.

Voilà. Qu'est-ce que je disais ? On ne peut pas s'entendre lui et moi. Il est insupportable. Il abuse de ma gentillesse ! Je prends l'initiative de ne pas faire attention à lui. Je dépose le plateau sur la table basse qu'a Issam dans sa chambre. Je m'en vais aider Issam a s'assoir. C'est l'une des tâches les plus compliqué parce qu'il relâche tout son poids une fois bourré alors je dois porter plus fe 70kg à moi seule sous le regard attentif de Kaïs qui ne songe même pas a m'aider. Ce n'est pas grave. Je n'ai besoin que de moi même.
Une fois la tâche accomplie, je prends le sandwich que j'ai fais pour mon frère et le lui donne. Dieu merci, il peut manger seul sans l'aide de personne. Pendant qu'il mange son sandwich, je m'occupe de ses blessures. J'y met juste un peu d'alcool. Il n'a pas besoin de pansements, ce n'est que des blessures superficielles heureusement pour lui. Et heureusement pour moi qu'il ai mis un teeshirt et que je n'ai besoin de le déshabiller.