ALYAH - Vaincre mes cauchemars grâce à mes rêves.

18

Le lendemain, je me réveille à 9 heures. Je suis atrocement fatigué mais je ne peux pas me permettre de faire une grasse matinée puisque je ne suis pas chez moi. Je dois me réveiller tôt et mettre la main à la pâte. Je ne fais pas la femme de ménage pour Kais mais je le ferais pour Hasna cette fois-ci. La résidence est immense et nous sommes les invités. Sans compter qu'elle n'a pas reçu seulement deux ou trois invités mais dix invités. C'est pour moi impensable et insensé de l'a laissé s'occuper de tout toute seule alors que c'est nous qui avons bousculé sa routine.
Je vois Marwa rentrer dans la chambre avec une serviette enroulée autour de son corps et une autre enroulée autour de sa tête. Mais est-ce qu'elle a perdue la tête ou bien ?

Marwa - Sbah El-kheir.

Moi - Sbah le-noor. Marwa dis moi ? T'as pas peur de croiser ton frère ou ton beau frère ? Ou même mon père dans cette tenue la ?

Marwa - Tu crois que je me renseigne pas avant de me trimballer à moitié nue dans une maison bondée d'hommes. Kais est même pas rentrer cette nuit. Sofiane est au travail. Ton père et nos mamans sont sortis marcher pas loin. Ma mère voulait à tout prix leur montrer les alentours.

Moi - Autant pour moi.

Je m'inquiète seulement pour mon père. J'espère que mes parents n'ont pas oublié la règle à respecter en cas d'urgence.
Je vois Marwa se diriger vers un dressing que je n'ai toujours pas ouvert depuis notre arrivée ici. Je le vois pleins d'habilles, de sacs, de chaussures et j'en passe.

Moi - Tu n'avais même pas besoin de ramener une aussi grande valise avec tout ce que tu as déjà à disposition ici.

Marwa - Dans ma valise il y a juste mes joggings. T'as vu le temps ? J'ai trop la flemme de bien m'habiller. Je préfère mettre des vêtements dans lesquels je suis à l'aise. Ce que je n'est pas ici. Et j'ai aussi ramené quelques paires parce que celles qui sont ici ne sont plus à ma taille. Elles datent de fou.

Elle prends ses sous-vêtements qu'elle enfile devant moi mais évidemment sans enlever la serviette qu'elle a autour du corps. Elle enfile ensuite une longue chemise blanche oversize avec un long pull beige « Kenzo » par dessus. Ensuite elle enfile un collant beige transparent et des longues bottes beiges.

Moi - Je pensais que t'avais la flemme de bien t'habiller ? Tu t'es faites belle comme ça pour aller ou ?

Marwa -Je vais aller voir des potes à moi pas loin, dans une cité et tu vas m'accompagner. Ça fait longtemps que je l'es ai pas vu, faut bien que je fasse un efforts les premiers jours.

Moi - Non. Tu y vas sans moi. Je compte rester ici pour aider ta sœur aux tâches ménagères. Elle ne vas pas s'occuper de toutes ces pièces toute seule.

Marwa - Pourquoi ? W'Allah que tu vas venir. T'es malade toi. Tu crois qu'on a pas anticipé tout ça ? On a embauché deux femmes de ménages. Elles viendront dans l'après-midi. Elles travaillent ici occasionnellement.

Elle a jurée. Je déteste ça. Pourquoi est-ce que tout le monde jure pour tout et n'importe quoi ? C'est incroyable ça. Maintenant je ne peux même pas lui dire non parce que je ne veux pas qu'elle jeune 3 jours pour une raison si futile. Allah nous a demandé de ne jurer qu'en cas de vie ou de mort. En quoi est-ce que sortir faire la rencontre de ses copines est un cas de vie ou de mort ? En rien. En plus, cela m'étonne qu'ils aient anticipé tout ça. C'est fort.

Marwa - T'as vue comment mes bottes elles tuent ? Elles pètes trop avoue !

Moi - Oui c'est vrai qu'elles sont assez jolies.