Heart: Chapitre Sept

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Le soleil du soir pénètre la fenêtre et caresse nos corps dénudés. Nous nous regardons tendrement. Je me sens si heureuse... J'espère que ce bonheur durera encore longtemps. Son regard semble vague comme si quelque chose le tracassait. Il faut que je lui demande, son sourire semble cacher une angoisse profonde. Clément serait-il finalement quelqu'un de réservé ?
"-Clément... Je dois te demander un truc.
-Hm ?
-J'espère que tu ne vas pas me prendre pour une valise mais ça n'a pas l'air d'aller ?"
Son visage se ferme d'un coup. Il se retourne sur le dos et soupire un grand coup. Il se cache le visage derrière les mains.
Il sors du lit sans un mot , l'air sombre. Mais... Je m'assois sur le lit, et pris ma tête dans mes mains. Je suis sûre que je l'ai vexé... Quelle idiote. Alors que je me réhabille, il ressurgit, me passa mon téléphone portable. Il commence à se rhabiller. Je déverrouille mon IPhone et voie un message vocal de ma mère. Le coeur battant je l'écoute.
"Ma puce c'est moi. Viens à l'hôpital de Saint Éloi je t'en prie. C'est ton père... Il est...mourrant... Viens vite..."
Quoi. Ma mère pleure ? Mon père va mourir ? Qu'est ce que...
"- Oriane je... Je suis desolé de ne pas t'avoir prévenu avant que tu avais un appel manqué de ta mère... Je l'ai ecouté mais j'ai voulu te protéger et... Je me suis rendu compte que c'est complètement stup..."
Je ne veux pas l'écouter plus. Je me mets à courir vers la porte d'entrée. Seigneur Dieu. Papa va...mourir ? Je fais comment pour aller là-bas ??? Je me remets à courir de plus en plus vite, le CHU se trouve près de la faculté. C'est à deux pas d'ici...
Me voici enfin devant ! Je rentre haletante comme une furie. Une infirmière, une aide-soignante n'importe qui ! Là !
"-Excusez-moi ! Je cherche mon père monsieur Gall !
-Bonjour. Chambre 345 à l'étage ."
Je repars en courant bien qu'elle me crie de ne pas me précipiter. VOILÀ LA CHAMBRE ! Maman et Patrick mon frère attendent devant la chambre. Elle me prends dans ses bras, et je vois le drap blanc sur le corps de mon père. Patrick ne dit rien mais je vois une larme couler. Le pire... C'est que je ne ressens rien en voyant son corps sans vie. Ce qui m'attriste c'est la peine de ceux qui compte pour moi. J'entends une voix familière derrière moi.
"-ORIANE !"
Je me retourne et vois Clément. Ma tête tourne. Puis soudainement tout devient noir.

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