Septième page

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Cher journal,

Je sais que ça fait 3 jour que je ne t'ai pas parlé, il faut dire qu'il c'est passé pas mal de chose durant ce laps de temps.

Je ne voudrais pas en parler en temps normal, mais aujourd'hui, je crois que ça me ferait du bien de l'écrire. Je te raconte :

J'était dans la cours tranquille avec mes trois seuls et uniques potes (enfin, les trois seuls personnes que je supporte quoi) quand elle est arrivée.

Elle était encore plus belle que d'habitude, avec ses longs cheveux traînant dans le vent derrière elle comme... Euh... Je sait pas, la queue d'une comète ? (oui je sais cette métaphore était nulle mais je t'emmerde cher journal !)

Bref, je me suis retrouvé dans une autre dimension, je flottait sur un nuage et c'est là que je lui ai dit que je l'aimais...

Pour la 4e fois en un an putains !! (je t'emmerde cher journal)

Et donc elle, bizarrement, elle à dit qu'elle ne m'aimait pas, que j'étais un gros forceur et elle a rajouté "lache moi les baskes putains "

Ça m'a fait beaucoup plus mal que ce à quoi je m'attendais.

J'ai...bugé.

Je me suis mis à la supplier, à l'insulter, limite à pleurer. Puis elle m'a claqué, et là, j'ai exploser.

Je te passe les détails mais tu sais ce que ça donne quand je me met en colère hein ?

Si tu savais comme je m'en suis voulu...

Après ça, mes potes m'ont laché et je comprend pour quoi...

Mais je n'ai pas supporter d'être seul

Quand je suis rentré chez moi, j'ai tout de suite pensé à comment faire revenir mes amis auprès de moi.

Et j'ai trouvé la solution.

Je leur ai raconté que je me droguais.

Ils savaient tous que je vais pas super dans ma tête. Donc ils ont tout gobé.

Ils sont revenus vers moi, ils m'ont dit qu'ils excusaient mon comportement, à conditions que je ne me drogue plus.(Ça peut te sembler rapide comme réaction dit comme ça mais je t'emmerde cher journal)

Et quand j'ai vu qu'ils se laissaient avoir, sur le moment, je n'ai pas ressenti la moindre honte, juste la sensation grisante du mensonge cru.

Jusqu'à ce que Lys aussi se fasse entuber.

À partir de là, je n'ai plus réussi à mentir, j'ai craqué, je leur ai dit la vérité.

Mais au lieu de m'excuser, je n'ai pas arrêté de me justifier comme un con, plus j'y pense plus j'ai envie de m'arracher les yeux.

Lys m'a regardé mais cette fois, je n'ai lu que de la haine dans les diammants qu'elle à pour yeux. Puis ils sont partis en me disant que j'étais un sale connard qui jouais avec la vie des gens, qui ne pense qu'à sa gueule .

J'aimerais dire qu'ils se trompent.

Mais même moi j'y crois pas.

Journal d'un jeune homme (dé) rangéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant