La folie Incarnée (EN PAUSE )

Partie V

KORPIKLAANI - Vodka

           Le chariot ballottait dans tout les sens. La route étant particulièrement irréguilère, les roues ont du mal à rester stables. Le cocher me prévient:

- Solitude... La capital de Bordeciel ! Une ville passionnante, nous sommes bientôt arrivé.

           Temps mieux ! Vivement qu'il se la ferme lui... Depuis le départ de Faillaise, ce type est un vrai moulin à parole. Cela fait bien trois jours que nous voyageons et pas une seule minute de répits. Vivement que nous arrivions ! Le gras fait stopper le cheval et je descends du chariot. Les murailles de la capital sont gigantesque. Même en regardant vers le ciel, je n'arrive pas à discerné le haut des tours. Les portes me sont ouvertes. La première chose à faire avant de visiter ou de commencer le bouleau c'est s'enquiller une bonne bière dans l'auberge la plus proche. Et justement, il me semble que d'après ce que je lis " Le Ragnard Perver ", l'auberge est à ma portée.

             Très confiante, je rentre tel une habituée et m'installe sur un tabouret. Le tavernier me demande:

- Bien le bonjours. Qu'est-ce qu'il vous ferait plaisir aujourd'hui?

- De l'hydromel s'il vous plaît. 

- Très bien. Il me sort une bouteille. Ce seras tout?

- Dites moi. Votre auberge porte un drôle de nom...

- Ah ah ! Ça ? C'est parce que, quand j'étais petit, j'avais un ragnard apprivoisé. Et il clignait des yeux... Je sais que ce n'est pas grandiose mais a l'époque, ils étaient plus petit.

          Le barman s'en vas chercher des réserves pour embellir son stock. Pendant ce temps là, j'entame ma boisson. D'un cul sec, j'en bois la moitié quand une main me tape sur l'épaule. Sur le coup, ma bière passe par le mauvais trou et je suis prise d'une toux incontrôlable. Le nouvel arrivant commence à m'aborder tranquillement sans même soucier de mon état:

- Alors? On es perdue jeune demoiselle?

                Je tourne la tête et croise le fin regard d'un Argonien. Sa peau était écaillé viollette . Comme toutes les créatures de son espèce, il était munis de petites cornes sur le haut de son crâne et en petit supplément, de deux plumes.

- Qu... Perdue? Non ! En toussant une dernière fois je lui réponds. Je suis venue me ressourcer un peut avant de reprendre le bouleau.

- Vous ressourcer? Avec de l'hydromel? Il lève le menton, sûrement par ce qu'il doit avoir une idée derrière la tête. Ça vous dit un concours de pintes? Me demande le lézard. 

- Comment ça? Le premier qui n'en peut plus à gagner?

- Oui... Il prononce ce mot comme si ce dont j'ai proposé était plus que ce qu'il avait imaginé.

- Si je gagne la partie, vous pourriez me donner un renseignement sur une certaine personne?

- Bien-sûr ! Je connais tout le monde ici. Bon, nous pouvons commencer?

- C'est quand vous voulez !

              Un concours de boissons. Ça ce n'était pas prévu ! Cet argonien à l'air sûr de lui. Ce type de personne sont connu pour tenir l'alcool. C'est ce que l'on verras ! J'ai déjà fais ce genre de paris avec Cicéron... Le simple fait de me remémorer mon viel ami me fend le cœur.

            L'aubergiste revient avec sa marchandise et les posent sous le comptoir. Le lézard lui conseil de se tenir prêt à servir les chopes. Il lui pose un tas de pièce d'or, je suis tenté d'en chipé mais je m'abstiens par respect pour mon adversaire.

            L'argonien gobe son verre en même pas une seconde.

- A toi.

            J'empoigne ma pinte et l'imite. Tellement j'ai avalé trop vite, les bulles me sont remonté dans les narines. Ça commence mal... 

- Ton tour. Lui dis-je.

- Facile. Me lance t-il.

             Il prends sa seconde et la tête en l'air. On peut constaté l'énorme gorgée qu'il avale forme une boule dans son coup. Le lézard claque sa chope sur le comptoir. Une lueure d'espoir apparaît alors dans mes pupilles:

- Ma dernière. Oh... Souffle-t-il. J'en peux plus. Tu peux toujours? Me provoque l'inconnu.

- Sans problèmes. Je gobe mon verre.

- Bien, bien. Vous avez remporter le concours. Que voulez vous savoir?

- Au fait... Com-co-ment vous app'lez vous... déjà?

          Ma tête explose intérieurement. Mes yeux se voilent, je ne vois bientôt plus rien. Ma vision ce floute, mes jambes grelottent. J'entends alors la lointaine voix de l'inconnu parler:

- Hey... Vous n'avez pas l'air bien... Vous êtes tout pâle. Je constate que vous ne supportez pas trop la bière argonienne...

           Mon cerveau n'est plus en mesure de réfléchir. Je pivote et renverse les pintes vides. En tentant de me redresser, mes jambes se dérobent sous moi et le sol me rattrape. Ma tête claque sur le béton et laisse place au noir total...