Je ne la laisserais pas partir

8 1 0
                                    

Je m'étais mise dans le zeppelin, juste derrière la porte d'entrée. Histoire que l'on ne me voit pas de l'extérieur attendre. Ce serait stupide de se faire griller si tôt. Peut a peut, mes hommes arrivaient. Portant avec eux leur sacs contenant provisions, armes, munitions etc... Lorsque tout le monde fût ici, j'ai convoquer tout le monde dans la cale, seul endroit du bâtiment assez grand pour accueillir tout l'équipage.

J'eût quelque remord a leur faire quitter leur famille si tôt cependant.

-Messieurs. Dis-je assez fort pour que tout le monde m'entende. Nous allons ce soir outrepasser les ordres que le Tsar m'as transmis, a savoir rester ici pour assurer la sécurité aérienne lors du défilé. Cependant comme vous le savez, ma soeur s'est faites enlever. En se lançant a son sauvetage, faute d'autorisation, nous seront tous perçus comme des criminels. Aussi je sais que certains ont leur famille chez eux, je ne leur en voudrait pas si vous ne voulez pas m'accompagner.

J'attendis un moment. Aucun mouvements. J'eut un sourire.

-Merci messieurs...A vos poste, préparez les moteur silencieux. On décolle a mon signal.

Chacun se met au garde a vous. Puis ils se dispersent. Je me dirigeat vers le pont. Toutes les lumière a bord était éteinte. Je me penchai par le grand hublot du pont pour regarder le plafond du hangar. Apres quelques instants, il s'ouvrit lentement. Il produisait un peut de bruit, ce qui signifiait que bientôt un soldat viendrait vérifier. Les moteur chauffait silencieusement, ce qui prendrait plus de temps que si ils ne l'étaient pas. Un soldat commençait déjà a pointer le bout de sa truffe. Le temps commençait a devenir précieux. Le soldat était presque dans le hangar, quand je reçus enfin le message de la salle des machine, les moteurs étaient assez chaud. J'envoyât immédiatement l'ordre de décoller. Les hélices se mirent a tourner d'un seul coup avec un minimum de bruit, l'air dégagé projetât le soldat qui était de garde en arrière. Il dût se cogner la tête contre le sol car il ne se releva pas.

Le Bucéphale montât lentement. Les moteur silencieux sont plus lents. Le temps que l'on nous remarque, nous seront assez haut.

Soudain, un projecteur éclaire le cockpit! Merde! Comment ils s'en sont rendus compte aussi tôt?!

-Changement de plan!! Hurlait-je dans le micro de la salle des moteurs. Moteurs a 100% de leur capacité!

-Ils vont nous abattre Commandeur?

-Non, nous sommes au dessus de la ville. En revanche ils vont lancer les guêpes pour nous aborder. J'attrape le micro général. Tout les artilleurs a leur canon! Les guêpes vont se lancer a notre poursuites! Tirez dans leur moteurs!!

Les guêpes sont de petits avion de combat individuels. Ils ne sont pas fais pour couvrir de longue distance, on doit même les faire décoller avec un genre de lance-pierre géant. Ils comportent deux ailes en toile, une hélice a l'avant, le nez et l'arrière sont des pointes. A l'avant se trouve un canon tirant a travers l'hélice. Le pilote est dessus comme sur une moto, et porte un masque a gaz pour respirer convenablement.

Et effectivement rapidement de la base commençaient a décoller 4 escadrons -comptez 5 guêpes par escadron- de guêpes. Leur poids relativement léger leur permettent de rattraper le Bucéphale.

-Guêpes a portée de tir! Souvenez vous je veux un minimum de morts!

Sous la nacelle se trouve un pont inférieur déployable. Il fais toutes la longueur. C'est sur ce pont que les artilleurs se mettent aux canon gatling, lance-roquette Artemis et au Aboyeurs, des lances-grenades. Et il vient de devenir le meilleur point d'entrée, ce qui veut dire que les guêpes vont bourdonner autour, les exposant aux artilleurs. L'autre entrée aurait été notre propre hangars a guêpes, il leur aurait suffit d'exploser la porte. Et je préfère réserver nos propres guêpes pour le Loup Bleu.

Notre bâtiment continus son chemin, le pont inférieur se fait toujours harceler. Je vois du cockpit que quelques assaillant tombe. Vus leur chute je doute qu'ils succombes. Quelques fractures tout au plus. A ce moment je décide de me rendre moi même sur le pont inférieur. Je passe ma prothèse en mode canon. Je constate en arrivant que les soldat "ennemis" ont deviner mes ordres, a savoir ne pas les tuer, car ils se mettent volontairement devant les canons, ne facilitant pas la tache de mes hommes. Je tire avec ma prothèse dans le moteur d'un des pilotes entravant mes artilleurs. Il se met alors a planer vers le bas. Les tirs reprennent.

Je passe la scène de fusillade, elle est banale, nous sortons victorieux. Et je doute qu'il y ai eu un mort parmi les escadrons de guêpes. Le pont inférieur se fait remonter. Et moi je retourne vers le pont.

-Un cap mon Commandeur?

Je réfléchis un petit moment.

-Vers Potemk. C'est la-bas qu'on a aperçus le Loup Bleu pour la toute première fois. Cela ma semble être une bonne piste de départ.

Mon second hoche la tête. Et transmet aux navigateurs et timonier.

Je reste devant l'immense vitre du cockpit, mon regard se perd dans le ciel étoilé et les nuages. Mon esprit se noie dans mes souvenirs. Je ferme les yeux.

C'était 7 ans auparavant. J'avais encore mes deux bras. J'étais une modeste boulangère. J'avais un promis. Il était soldat dans l'armée de l'air. J'était folle amoureuse de lui, et lui aussi. Quand il était dans le ciel, j'était a la boulangerie. Je faisais les pains et viennoiseries qui nourrissaient son unité. Quand il était en permission, nous passion de longs moment le soir nus l'un contre l'autre. Sans forcement passer à l'acte. Je calais mon museau dans la fourrure douce et chaude de son cou. Nous devions nous marier lors d'une de ses permissions. Malheureusement, ce n'est pas lui qui revint, mais un officier. Il était venus m'annoncer la mort de mon amour. J'ai passer deux semaines inconsolable durant lesquelles ma soeur vivait avec moi, pour m'assister. Je pense que ce qui m'attristait le plus était de ne pas avoir de corps a enterrer. Une fois mon deuil fait, déterminée certainement a me rapprocher en quelque sorte de mon amour disparus, ou bien un hommage farfelus, je me suis engager dans l'armée de l'air. 1 an plus tard, le Loup Bleu apparût dans notre ciel.

Je fût tirer de mes pensées par mon second.

-Nous arriverons a Potemk dans 20 minutes madame.

-Bien.

Skies on fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant