MONOLOGUE,,
+ a story with day6's wonpil !
« bien sûr que non, je ne suis pas étrange. Ça n'est pas de ma faute si vous n'appréciez pas parler.»
un garçon confiant, des livres, un violon, du sarcasme, et beaucoup de conversations solitaires.
DEARP...
ENFIN, Wonpil peut quitter cette fichue salle de permanence, dans laquelle il est cloîtré depuis trente-six minutes - et aussi souvent après ses cours de physique. LIBERTÉ, il était à nouveau autorisé à parler. Alors il saisit vivement son sac et quitta la pièce des condamnés en courant à pleine jambes. N'en pouvant plus de se contenir, il laissa toutes ses pensées défiler, s'échapper au beau milieu de longues paroles solitaires. Il était désormais dans la longue, interminable et bruyante file d'attente de la cantine, sans aucun parasite pour perturber son monologue. LE BONHEUR. Le brun prit un plateau ainsi que des couverts, puis alla se servir, avant qu'une main vienne se poser sur son poignet. Il leva alors les yeux vers la personne question.
«— Wonpil, viens manger avec nous aujourd'hui !
Le lycéen haussa un sourcil face à sa camarade, retirant doucement son poignet de son emprise.
— Ça fait deux ans qu'on est dans la même classe, Naeun, pourquoi tu me proposes ça seulement maintenant ?
— Tu as raté quelque chose d'important en physique, vraiment ! Crois moi, ça en vaut la peine.
— Ce qui est important à tes yeux ne l'est pas aux miens. Puis sincèrement, je ne vois réellement pas ce qu'on peut louper dans une matière pareille, même en faisant des efforts. Garde tes ragots pour ton petit groupe étroit d'esprit.
La noiraude devint silencieuse, alors que son interlocuteur ne ressentait pas une seule once de culpabilité en tournant les talons. Il recommença à se poser maintes questions inutiles, pourtant extrêmement intéressantes pour lui, tout en se servant une portion de la seule salade qui avait l'air mangeable parmi tout le buffet. Puis une nouvelle fois, la main de la jeune femme vint saisir celle du lycéen, la serrant un peu plus fortement cette fois-ci. WONPIL DÉTESTAIT ÇA, mais il la laissa faire, avant de souffler son prénom en râlant. Lorsque la jeune fille se retourna, il lui adressa un air sérieux.
— Si je viens avec toi, tu me donnes ta tartelette à l'abricot.»
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