-XXI-

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Cara — Vas-y tire !
Laureen — Je suis désolée. 
Cara — Moi aussi. 
Laureen tira, mais aucune balle ne sortit. 
Cara rigola à gorge déployée.
Elle ouvrit sa main droite et laissa tomber les balles sur le sol. Et dans sa main gauche il y avait un couteau qu'elle pointa à la gorge de son amie.
Cara — Retournement de situation ? 
Laureen — Je suis désolée. Mais comprends-moi, je veux juste sortir d'ici. 
Cara — Ma belle... Tu n'as toujours pas compris ?  
Elle s'éloigna de quelques pas, sortit un mouchoir de sa poche et s'essuya le bras. 
Le visage de Laureen s'assombrit. Le sang factice s'en allait avec une grande facilité.  
Cara — Nous ne sommes plus que deux. 
Elle s'approcha de Laureen et lui entailla la partie gauche du visage. 
Cara — Ça s'est pour avoir baisé avec mon mec. 
Elle lui entailla l'autre partie du visage.
Cara — Ça s'est pour avoir tué ma sœur. 
Laureen criait. 
Cara se tenait bien droite, elle la poussa et cette dernière tomba sur le sol. Elle se mit sur elle. 
Cara — Je t'ai dit d'ouvrir grand tes yeux. La solution était là, depuis le début. 
Laureen — Pardonne-moi... Je suis désolée. 
Cara — Tu avais l'occasion de te racheter, mais tu ne l'as pas saisie. Bref. Dans la baignoire, il y avait la véritable clé qui nous permettait de sortir. Mais évidemment, au lieu d'ouvrir tes yeux sous l'eau, tu as préféré vider la baignoire ! À plusieurs reprises, je t'ai laissé des chances, mais tu ne les as jamais saisies. 
Laureen — Pardonne-moi...
Cara — Dieu pardonne... mais pas moi. 
Laureen — Laisse-moi une dernière chance... 
Cara se leva et marcha. 
Elle se retourna et vit Laureen avec un couteau à la main.
Cara — Décidément, tu ne tiens vraiment pas à la vie. 
Laureen courut vers elle. Mais Cara l'envoya sur la chaise électrique la tête la première.
La quatrième heure venait de faire effet. 
Cara — Et ça, c'est pour avoir tué mon frère Stéphane. Tu l'as laissé mourir comme un chien, tu es partie du lieu de l'accident en le laissant se vider de son sang. Aujourd'hui c'est ton tour. C'est à ton tour de mourir seule. Sale pute ! 
Le visage de Laureen était complètement brulé et déformé. 
Cara — Et oui, ma belle. Ce jet d'électricité était bien réel comparé aux trois derniers. 
Elle vit la main de Laureen levée le troisième doigt. Et ça la fit rire. 
Cara — La partie est terminée.

Le jeu : Amis à en mourir ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant