Chapitre 11

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Aujourd'hui, je vais aller faire un tour du côté de Tif, Cela fait longtemps que je n'ai pas mis les pieds. Je me prépare et une nouvelle vie commence. Dans l'après-midi, j'appellerai le big boss, juste histoire de. J'arrive dans le bureau, je vois que t'as de nouvelles filles affublé, je suis étonné, les affaires comment serait-elle à marcher ? Dans le lot, j'en connais deux et on tape la discute. Je fais en même temps connaissance des autres filles. Le proxo me propose un boulot, une semaine à Perpignan, un tournage bisexuel. Dans ma tête: why not ? Avec les filles, on échange nos coordonnées. Ce jour là, j'ai fait la connaissance de celle qui va devenir ma meilleur pote. Elle est black, jeune, jolie. À cette époque, je n'aime pas les black et je crois qu'elle le ressent car je lui fais bien comprendre. Je rentre chez moi. J'appelle Jeff, le photographe pour qui je dois faire des photos. On se fixe rendez-vous pour le lendemain, qui travail et maquillage sont de rigueur. Encore un truc où je vais paraître 5 ans de moins. Christa m'appelle et me dit qu'elle aimerait bien qu'on se voit en dehors du tournage. Je lui dis que demain je travaille et du fixe rendez-vous dans deux jours. Elle sera accompagné de la petite black. Ça ne m'enchante pas spécialement mais en même temps je me proteste pas. Ma colloque s'est barré à la campagne avec ses parents, elles pourront dormir là-bas. Puis je me dis que ça me donnera une occasion de faire le grand ménage de printemps.
Les photos s'enchaînent très vite, il a l'air de vraiment s'y connaissent ce Jeff. Puis il est sympa, vraiment sympa. Je fais la connaissance d'un de ses ardeurs qui me veut aussi pour une autre séance photo. je rentre chez moi satisfaite de la journée mais fatigué comme jamais. Je me couche et m'endors tout de suite. Les filles arriveront vers 14 heures, je vais faire quelques courses, un peu de rangement et je les attends. On se passe de la musique, on rigole, elle demande si elles peuvent dormir ici, je n'y vois pas d'inconvénient. Demain, on ira toutes voir le proxo. Les filles aimerais bien qu'il le retrouve un peu travail. Ce soir, on est supposé faire un petit truc pour Canal+. On ce maquille ,toutes en robe et haut talons, on file à Châtelet, c'est là qu'on a rendez-vous. Qu'est-ce qu'on se marre, Marie, la petite black, entre en courant dans le métro, et se casse la gueule, sa chaussure ne tiens pas le coup, elle crie:
–Attendez moi, retenez les portes , j'ai perdu mon talon, attendez-moi !

Toutes les personnes qui sont dans la rame sonore de rire mais pas plus que nous. Elle essaye de réviser son talon, puis, talon de la main, et c'est comme si de rien été. Moi, je porte une robe toute fine, je tire mes bras et craque, elle se découd sur tout le côté droit. Pas le temps de rentrer se changer, ils sont au rendez-vous. Comment va-t-on faire ? Marie avance avec son talon de la main et moi avec ma robe décousu. Quel duo, je vous jure ! Le truc sitôt tourner on file dans la première boutique qu'on vois, nouvelle robe pour moi. Marie a pris le rite, sa chaussure ne la dérange plus que ça. On rentre chez moi, on a bien ri.
Plus les jours passent, plus les filles squattent la maison, ma colloque ne va pas tarder à rentrer de vacances et j'estime que par respect pour elle, les filles ne doivent plus être là. D'autant plus que la seule Marie nettoie, les autres s'en foutent grave, ça me saoule. Vu l'état dans lequel elle est l'appartement,!je ne veux même pas imaginer le leur. Mais quelques par, je sais qu'elles n'ont pas de thunes ça me fait chié de les foutre dehors. Je leur dis simplement que lors ce que ma collègue sera là, il faudra qu'elle rentre chez elle. De toute façon, je dois partir une semaine à Perpignan, et on se reverra à mon retour. On fixe rendez-vous chez tif, dans l'après-midi sans qu'une heure soit défini. Quand j'arrive là-bas, surprise, la porte du bureau est fermé, il n'y a personne. Juste un mot laissé par Marie:
Je suis passé vers midi , y avais la police, on m'a contrôlé mes papiers, ils ont embarqué et fermé la porte. C'était le bordel, j'ai rangé. Je repasserai demain vers 15h. Salut. MARIE

Dans ma tête: putain la cassette, ma pièce d'identité, mes coordonnées ! Ils ont tous pris, je le sais quand je reçois chez moi une convocation. Ils veulent mon témoignage, mais pourquoi faire, je suis pas mineur, donc dans les fraction, qu'est-ce qu'il me veulent ? J'espère qu'ils n'ont pas du tout embarqué tous. Je prends mon courage à demain, retourne sur place et décide d'entrer dans cette pièce. Évidemment, je n'en ai pas les clés, comment faire ! Défoncer la porte, pas d'autres solutions en vue. J'attends que le bureau d'à côté ferme ses portes. Je reste dans la petite pièce qui n'est pas fermé et entreprend une fouille pour rien. Pas le choix, défoncer la porte, ce n'est pas facile, elle a quand même trois verrous. Au début, j'y vais gentiment, il est 17 heures, à cette heure là, il faut aller doucement. Voyant que la douceur ne m'aide pas, je vais franco. Je prends une grande inspiration, un peu d'élan une balance sur l'attentat gueule je l'ai traversé. Je suis à l'intérieur, fier de mon exploit, mais j'ai très peur qu'on m'a entendu. Puis, je m'en fous, je fouille la pièce. Tout a disparu, quelle poisse. Je repars, je vais plus clair demain, avec Marie, on sera deux à penser, ce sera plus facile.

DurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant