Chapitre 15

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La vie suit son cours. Déjà au mois d'octobre, le big boss nous propose de faire un salon érotique avec lui. Ce sera dans une semaine. En attendant, j'ai deux jobs rendu. Des photos à faire avec Jeff et le ardeur qui m'a proposé de travailler avec lui il y a quelques mois. Je commence par les photos avec Guy. Ça va, il est cool. Chez Jeff, j'ai un peu de mal, mais les mec n'a sûr pas plus que moi. On finit vers minuit. J'ai plus de cigarettes. Je fais un tour à la gare de lest, au cas où les relais H serai ouvert. Fermé. Je sors de la gare, je piste les tabac. Tout se fermer. Si j'ai pas de clopes, je ne pourrai pas dormir. Il m'en faut. Direction Strasbourg Saint-Denis, là il y a un tabac ouvert. Deux paquets de Philip Morris marron. Je suis contente et soulagée. Reste à trouver un taxi pour rentrer. Non, deux mecs m'accoste. Je suis placardée en grand sur la plupart des portes des sex-shops:
- et, c'est toi la meuf là ?
- et après?
L'un des deux se tire, l'autre ne me lâche pas. Style il veut faire la conversation. Il me propose d'aller boire un verre. Je refuse. Une voiture s'arrête. En deux secondes, je me retrouve à l'intérieur. J'y crois pas, ils m'ont embarqué. Dans la voiture, ils font genre rien de mal ne va m'arriver. Pour me rassurer, il me montre leurs papiers d'identité. Il me raconte qu'ils ont une permission, qu'ils sont à l'armée et qu'ils aimerais bien avoir des copines. Je fais celle qui ne s'inquiète pas. Je suis très calme. Je leur dis que ce n'est pas une manière de se faire des copines et de les embarquer de force. Lors me dit qu'il repart demain matin, qu'il doit récupérer son sac de voyage chez lui, après on ira boire un verre et il me déposons chez moi. Carrément ! Il décide de mon emploi du temps ! Je lui dis que je n'ai pas envie, que je suis fatigué que je vais rentrer. Ils me disent à nouveau qu'il récupère ses affaires et qu'il me ramèneront. De toute façon, je suis coincé dans la voiture, je n'ai pas le choix. On s'arrête rue des pommiers, auprès St-Jean Gervais . Ils descendent tous les deux et discute. Je veux partir Lorsqu'il me voit descendre de la voiture et me rattrape, l'autre ouvre la porte d'une maison. L'entrain de temps. C'est une maison abandonnée. Il y a plein de bouteilles d'alcool:
- maintenant, tu vas le boire, ce coup.
- j'ai pas envie, fils de pute!
- tu veux jouer la grande, si tu veux je peux te tuer connasse!
- Ben ouais, c'est ça, tu moi!
L'autre temps tout de même de le dissuader. Au final, c'est lui qui me prend le premier. L'autre s'impatiente.
- Bon vas-y, grouille toi, t'as deux minutes et je te jette.
L'autre me sourit tout le temps me prenant. Il empeste l'alcool. Je laisse faire, je ne dis rien. L'autre:
- oh, c'est bon, au, je vais jouir!
Vas-y, j'oui connard. Il n'a pas le temps, son pote le vire et prend la place. Il veut que je le suce:
- tu sais quoi, tu-moi, c'est mieux. Tu vas regretter ce que tu me fais, enculés de ta race!
- dis-moi que tu m'aimes.
- va te faire foutre, je t'aime pas!
- J'aime bien les sauvages.
Ça me calme direct. Plus je vais pas, plus elle excite. J'ai peur, et si il me tue vraiment ? Mais je ne pleure pas. Fais comme si je tourner une scène. Dans les films, même si on aime pas les gens, on bosse quand même. Ça aide. C'est enculés n'a pas envie de jouir. En plus, il sait se contrôler. Ces deux connards n'utilise même pas de capotes. Je le prends pour un avantage, je lui lance:
- comme tu sais , je suis actrice de porno, je fais rarement usage de capotes, tu flambe là, mais peut-être que je balade la mort. Le sida, tu connais ? Tu parles de me tuer, t'es peut-être déjà mort.
C'est gagné, je l'ai refroidi. Je me lève, je peux partir. L'autre:
- je peux te payer si tu veux.
Je souris je pars. Je cours. Pas loin, il y a une station de taxis, je fouille mon portefeuille, plus de thunes. Non content de m'avoir violé, c'est bâtards m'ont volé mon argent, plus carte bleue non plus. Chercher un métro, pas d'autres solutions. J'ai même pas un franc pour me payer un putain de ticket. Frauder, plus que ça affaires. Et merde, il n'est que 4h du matin ! Pas question de traîner ici.

DurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant