Chapitre 5

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9h, je me réveille, la fille est dans la chambre. J'ai envie de niquer, je me réveille la tub de son mec et je m'empale dessus, il jouit, je suis contente. Niquer juste pour que l'autre en entendre parler.
Aujourd'hui, je n'ai plus que des photos à faire au Cap d'Agde, dans un camp de nudistes.
À 16h, on s'allonge sur le sable une petit heures, les photos sont pour plus tard, il y a trop de soleil. Ma dernière journée dans le sud, je suis un peu triste mais au bout du compte, je les aime bien ces deux là.

De retour à Paris, je prends une chambre d'hôtel à Gare de l'Est. Je fais le tri, je n'ai plus de fringues propres à me foutre. Je dois m'acheter de nouvelles fringues.
Le matin suivants, je fonce chez mon proxo. Il m'explique que beaucoup de choses ont changé ici, qu'il est sous surveillance judiciaire, mais me propose néanmoins un autre tournage, toujours avec le big boss. Je suis plus que heureuse de le revoir si vite. Je rentre chez moi, en attendant qu'il m'appelle pour fixer un rendez-vous. Il est impératif d'aller faire le test HIV. J'ai peur mais j'entre dans le premier laboratoire ouvert:
–Je souhaiterais faire un test HIV s'il vous plaît.
–Très bien, vous avez une ordonnance?
–Non, c'est personnel, sécurité.
Nom, prénom, adresse . On s'installe dans une petite pièce. C'est un monsieur qui vient faire la prise de sang. J'ai toujours eu peur des piqûres, ça fait mal, mais que faire ? Rien, sinon faire semblant, penser à autre chose. Il me dit de revenir chercher les résultats demain. Je passe la journée la plus pourrie de ma vie. Et si j'ai attrapé quelque chose, qu'est-ce que je vais devenir ? J'ai rendez-vous à 14h pour le film. Je passe chercher mon test. On me remet en enveloppe avec le sourire. Je suis hyper heureuse et pars en direction du tournage, toujours au même endroit.
Tout le monde se connaît maintenant. À ma grande surprise, il n'y aura pas de film, mais des photos. Je suis contente car je n'aurai pas besoin de jouer celles qui raffole des queues. Je n'aime pas crier et faire semblant de jouir parce que, en vrai, je déteste me faire pénétrer. C'est maintenant que je ressens le dépucelage. Ce qui me rend plus heureuse que tout, c'est que les Allemands avec qui on tourne d'habitude ne sont pas là. Je rencontre une autre fille avec qui je dois travailler. Elle se fait appeler Louise. Elle a les cheveux très longs. J'adore ça, les filles qui ont les cheveux longs. On a deux petites séquences photo, très rapide chaque fois. Sur la dernière séquence, l'acteur demande qu'on l'aide à jouir. Je pense ; putain, à tous les coups ça va être pour moi ! Et je me résonne: Bon, ce genre de chose c'est parti du boulot. Je me dis que sitôt le big boss Après, on peut y aller, et je me réponds que tout va bien se passer et que je ne dois pas m'occuper du big boss, qu'il Lappelle rat le moment venu. Et c'est parti pour la pipe. Je sent qu'il va jouer, il m'attrape la tête et m'empêche de me retirer. Je ne comprends pas. Il est supposer et j'acculé pour la série de photos, je me dégage brutalement. Il me traite de Salopes, il me dit que je vais gâcher son plaisir. Et moi, toujours aussi bête, je lui demande pourquoi il n'a pas averti le bosse. Louise éclate de rire, vient me voir.
–Il s'est foutu de ta gueule, la séance est terminée depuis 20 minutes. Il a juste envie de se vider les couilles dans ta bouche.
Enculés ! Je prends ma douche, c'est trop tard pour dire quelque chose.
Le soir, nous allons tous chez Alban, c'est un ancien comédien du porno qui tient une boîte Échangiste à Saint-Germain-des-Prés. Arrivée dans la boîte, j'inspecte les lieux. On se croirait dans une grotte, il y a très peu d'éclairage, une petite piste de danse, mais la musique laisse à désirer, le DJ n'est pas vraiment au point. Nous nous installons dans le fond de la boîte, on nous apporte du champagne et nous faisons la connaissance du maître des lieux. Tout va bien jusqu'à ce qu'une petite connasse vient de m'emmerder. Apparemment, une ex copine du big boss, qui m'en veux d'être assis à côté de lui. J'ai fais comme si de rien été. Évidemment, le big boss me rejoint, accompagné de toute sa troupe de comédiens. On s'éclate grave. Les gens se déshabille tendit que les autres applaudissent et rigole. Comme par hasard, l'autre connasse se rejoint à notre petite fête, sans négliger de venir me faire chié. J'en ai marre. Je l'attrape , La colle contre le mur, bien décidé et lui éclater la gueule, quand Alban me retient. Il m'emmène danser cuisine et me dit qu'elle ne vaut pas le coup. Il l'a fout dehors et tout est réglé. J'accepte le deal, mais je me jure que si je la revois... Petit à petit, les gens sont gouffre dans les alcôves. Je visite l'endroit. Je descends dans les caves. Il y a moins de lumière qu'au-dessus. Puis j'aperçois des gens entassés les uns sur les autres. Des frocs baisser jusqu'au cheville, des gonzesses affalé sur des espèces de matelas. Des capotes éclaté parterre. J'entends des: oui, suce-moi Salopes, écarte tes jambes, t'aimes ça ?
C'est crade et excitant. Une seule odeur de fauve nage dans l'air. C'est trop bizarre. Une main maigri, Mamène à une queue. Pas du tout contente, je remonte en courant. Un des acteurs est resté seul en haut. Je m'assois s'écouter. Il me demande si j'ai pas envie de lui il commence à m'embrasser. Je me laisse faire. Après tout, on est que tous les deux. Il bande déjà. Je baisse mon pantalon. Une main me caresse le derrière. Sans que j'ai le temps de quoi que ce soit, on me saisit la tête, je me retrouve face a face a une queue inconnu. Il croit peut-être que je vais sucer, ce vieux pas beau. Mais pas du tout. Je me dégage, Remet le pantalon. L'acteur me dit:
–C'est d'usage ici, allez, suce-le !
–Va te faire foutre, suce-le tout seul !
Je cherche le big boss pour lui dire au revoir. Je ne le trouve pas, tant pis et salut pour tout le monde.

Le lendemain, dans l'après-midi, je vais voir le proxo. Il a encore un tournage à me proposer. Décidément, les affaires marchent bien. Je retourne chez Laetitia il fera et d'autres filles que je ne connais pas encore. On se donne rendez-vous à 7h30 devant son bureau, il nous amène à l'aéroport. Arrivée là-bas, nous allons direct à l'hôtel. Il est bientôt 14 heures, Laetitia n'a toujours pas donné de signe de vie, nous décidons d'aller manger au restaurant de l'hôtel. Le soleil tape, on s'installe à l'extérieur, toute heureuse d'être là. Nous passerons commande. Entre-temps, Laetitia arrive. Nous la repérons tout de suite, elle est dans une voiture sur laquelle son nom est écrit en gros. Comme nous la rejoignons, elle nous envoie tout balader:
–Qui vous a dit de prendre une table ici, on vous a prévenu que j'arrivé et qu'une table était prévu ailleurs. Vous êtes des connes. Vous n'avez qu'à rester ici pour la peine. Quelqu'un viendra vous chercher à 3h et vous avez intérêt à être prête.
Elle est accompagnée d'autre comédienne qu'on ne connaît pas. Elle nous a foutu la honte. Si tout mangé, nous nous préparons pour le travail. Moi, j'ai pris de la notoriété question habillement. Je fais attention à moi. Je suis même devenu si mignon. Je me maquis facilement. Le pire c'est que je fais ça avec amour. J'ai pris goût. Il vas-y des hauts talons, les jupes ras la moule. J'ai même fait réparer ma dent de devant. Teint mat , vive les UV. J'ai perdu quelques kilos. Je suis mieux dans ma peau. Je me suis donné une putain de valeur. Les autres, ils hallucine. Elle se demande pour qui je me prends. En fait, on m'a parlé du festival de Cannes qui approche, je suis invité. Je me dis que, quitte à faire ce boulot, autant le faire bien. Je suis trop fier de moi. D'autant qu'une fois sur le tournage, selfie de tous ces changements.

DurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant