Zack et Mike

Les préparatifs de la rentrée

(Après un moment de marche, les paysans arrivèrent au champ. )
Ils arrivèrent au champ où un dur labeur les attendait. En effet, le champ de Kuassi s'étendait sur une surface de deux hectares et il était tapissé d'une de ces hautes verdures. Afin de semer, il faudra nettoyer le champ et ce ne sera pas du gâteau ce qui attendait nos chers travailleurs, comme boulot. Le travail réparti par le pater familias,  les ouvriers se mettaient à l'oeuvre. Ça fauchait, ça défrichait, ça sarclait . Trois heures de travail acharné viennent de passer et le trio se voit à bout de force.  Les batteries à plat devront être rechargées. Un moment de pose s'imposait. Kuassi, ayant compris que ses fils se tuaient à la tâche et à présent étaient essoufflés, leur accorde une pose. Et comme si le ciel suivait de près l'évolution de leur travaux et l'effort que chacun y mettait leur fit une belle surprise: voilà Inès et Ablawa , les filles de Kuassi qui chargées de glacières, venaient dans leur direction. Heureux de constater que les dieux bénissaient leur labeur et les graciaient au moment adéquat,  les travailleurs ne se firent pas prier avant de se fondre en remerciement au dieux et aux nouvelles venues.

-Ah ! Les filles,  vous tombez à point nommé, vos bras aussi bien chargés. Nous étions à nous reposer, la fatigue ayant pris le dessus. Que les mânes de nos ancêtres vous bénissent !

-(Riant de l'air inhabituel avec lequel leur père s'adressait à eux) Je constate que nous sommes les bienvenues ici, déclare Inès !

- Tu as bien compris, ma fille,  alors sers nous et ne divague pas. Je meurs de faim.

- Oh père,  excusez son irrévérence, lance Ablawa ! Je m'apprêtais déjà à vous servir ,finit elle en joignant  l'acte à la parole.

- Tant mieux ! S'exclama ZACK !  Je mourrais de faim. Et tout ce bavardage commençait à devenir de trop.

Le repas dura une demi-heure, puis les ouvriers se reposaient une trentaine de minutes avant de reprendre le travail. Ils travaillaient pendant toute l'après-midi et rentraient au bercail . Le soleil comme de connivence avec notre trio de paysans,  regagna ,aussi, ses logis. Il venait de finir sa journée de supervision. ( Quelques heures plus tard) De retour à la maison,  Kuassi et ses fils ,rentrés, prirent un bain relaxant et dînaient en compagnie de la matrone et des filles: un repas de famille était-ce ! Kuassi au cours de cet instant en famille,  engagea la conversation afin d'amuser la galerie.

- Alors Inès,  t'aurais voulu qu'on s'écroulent,tes frères et moi avant de nous servir à manger ? Akoèba,  appella t il s'adressant à son épouse !  Ta fille,  bien qu'elle ait constaté que je crevais,  a eu le toupet de se moquer de moi et voulais prolonger mon supplice. Il a fallu que j'explose pour qu'elle se ressaisissent.

- D'un air amusé,  Inès dit !  Père avait l'air d'un rejeton qui dans les jupes de sa mère pleurait afin que celle-ci succombe à sa toquade . J'ai feins de m'en moquer, histoire de le vexer. Fallait voir son visage ! Ablawa,  comme gênée de la façon dont Inès s'adressait à leur père s'empressa de la reprendre.

- T'as été, cet après-midi très impolie Inès.  Ce n'est pas du tout bien ce que t'as fait.  Papa mérite d'être respecté. Il n'était pas obligé de nous remercier à notre arrivée.  Il voulait juste extérioriser ses sentiments et je n'y vois pas un mal. Mais toi t'en as profité ...

- Ablawa ,ma fille je te remercie pour ces paroles.  Tu auras un cadeau.

Agacé par cette discussion ZACK dû intervenir afin de changer de sujet. Il annonça alors à tous qu'il fera les sciences juridiques et n'oublia pas son beau discours qui suit. Son frère toujours sur sa position fit des siennes et une nouvelle polémique s'engagea. Chacun tira le drap de son côté afin d'avoir gain de cause ,mais niet. Le débat finit à queue de poisson. Face à tout ceci,  Kuassi décida d'engager une conversation moins polémique : l'apprêt de l'année scolaire du nouvel étudiant. Ayant préalablement discuté avec son épouse,  et ayant décidé avec elle que ZACK irait chez son oncle Alyster en ville où il continuerait ses études,  il voulu saisir l'occasion afin de lui faire savoir ce qui a été convenu à son sujet.