Un certain jour. Une certaine heure. Cette fille.
Elle remet son masque. C'est reparti pour un tour de montagnes russes, celles qui peuvent mener vers le paradis comme vers la dépression. Cette fille déteste cette impression de ne pas être maitre de ses gestes, ses mots, son caractère... Elle attends que le temps passe en patientant durant les jours qui s'effacent derrière elle. C'est les vacances d'été et qui l'eu cru, il s'est passé beaucoup de choses dans sa vie... encore. Elle s'est remise avec lui. Lui qui lui manquait terriblement. Lui qui était tout pour elle. Malheureusement, ne dit ont pas que les choses que l'on voit comme étant les plus précieuses sont celles que l'on ne possède pas? Cette fille souffle un bon coup. Elle a besoin d'air, de partir loin, de s'évader. Durant le début des vacances, elle est partie une semaine avec une amie à la plage. Elle se sentait tellement bien la bas... mais il y a fallu qu'elle rentre. De nouveau se quotidien pourri rythmé par des nuits où elle reste éveillée. Il n'y a que lorsqu'elle voit ses ami(e)s qu'elle arrive à oublier ses problèmes. Sa famille à entammé un processus d'autodestruction imminant. C'est la pagaille tout le monde crie sur tout le monde pendant que le grand père bourré fait un monologue à voix haute sur comment il devrait pouvoir en finir avec sa vie. Son psy n'est plus là pour l'aider. Selon lui, cette fille a fait une assez bonne avancée sur elle même pour pouvoir continuer à règler ses problèmes seule. Sauf qu'elle ne lui a presque rien dit. Elle a parlé de l'essentiel avec lui (son manque de confiance en soit) mais pas de sa famille ni de ses problèmes de coeur. Pour en revenir à lui, pour faire court: elle ne se rappellait plus de pourquoi elle l'avait quitté et maintenant qu'elle s'est remise avec lui toutes les raisons lui reviennent une par une comme de petites flèches qui viennent se planter dans son coeur. Sa fragilité à atteint son seuil mais elle a connu pire. Vous commencez à comprendre comment cette fille arrive à rester en vie et je ne vais pas vous faire un dessin, deux mots suffisent. Lame. Sang. Terminé. Les blessures de plus en plus profondes, les cicatrices qui en ouvrent d'autres, qui se recouvrent entres elles. Sa peau est devenue tellement fragile qu'elle pourrait se dechirer comme du papier au moindre petit coup. Cette fille sent des larmes couler sur ses joues. Elle s'est promise trop de fois que c'était la dernière. Elle était au fond du trou depuis trop longtemps. Elle en était sortie quelques temps puis c'était rendue compte que ce n'était qu'une illusion. Cette impression de s'en sortir puis de retomber plus bas encore. Cette négativité permanante. Des larmes et du sang qui viennent tâcher ses draps. Les cris de ses parents en fond. Cette fille s'est installée sur le balcon, casque sur les oreilles, bouillote entre les bras en plein été, essayant de réchauffer son coeur froid qui n'a l'air de ne plus fonctionner, elle regarde les étoiles. Il est 2h30... 5 heures qu'elle essaye désespérement de trouver le sommeil. 5 heures qu'elle n'y parvient pas. Un autre soupir et ses yeux qui se ferment enfin au levé du soleil.