Until Dawn | Behind the soul of men

Psychose

Point de vue de la personnalité de Joshua Washington

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Tu es encore tombé, mais est-ce que tu le fais exprès? Tu ne sais ni protéger nos soeurs ni courir correctement. Tes parents ne t'ont donc rien appris? Oui... c'est vrai, tes parents préfèrent leur petite fortune à ta personne. Dès que tu deviens un peu compliqué, ils demandent l'avis des experts.

Moi, je te connais bien, Joshua. Je sais quel genre de fou tu es, mais je t'aime bien comme ça. Je ne dirais pas que tu sois unique, bien loin de là, mais tu es bouleversant. Elles craquent toutes pour ton regard de chien battu. Non, non. Ne dis pas le contraire. Cette petite policière t'a dans le collimateur. Je ne savais pas que tu aimais les longues armes, coquin.

Exprime-toi, sois toi-même. Bien sûr, je ne me gênerai pas pour te juger, mais nous ne pourrons jamais nous séparer. N'est-ce pas merveilleux?

La petite policière n'a rien dit concernant la mort de nos soeurs... Vas-tu lui pardonner? Moi, si j'étais toi, je rendrais des comptes!

Relève-toi, qu'est-ce que tu attends, de te volatiliser dans la nature comme nos soeurs? Tu ne les retrouveras pas, romps cet entêtement. Ça me fait de la peine que tu te ridiculises de la sorte. J'ai de la peine pour toi. Tu vas avoir des engelures aux doigts, aux orteils... Tu pourrais perdre un pied. Si tu ne savais pas sur quel pied danser avec les femmes, ton problème sera vite régler.

Joshua... Joshua. Joshua!

Continue de tourner en rond de la sorte et tu me feras gerber.

Retourne immédiatement au chalet.

― Beth? Hannah?

Tais-toi, demeuré! Qu'est-ce tu cherches à faire, attirer les loups? Hurle encore et on te bouffera tout cru. Écoute ton imagination fertile ; tout existe dans ces bois. Tu devrais être effrayé! Si tu ne l'es pas encore assez, permets-moi de te donner un aperçu de la folie.

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Point de vue de Joshua Washington

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― Hannah? Beth? Hannah? Beth? Où êtes-vous?

Mon pied écrase quelque chose. Je m'accroupis pour dégager la saleté qui m'empêche concrètement de voir ma trouvaille. Je soupèse l'objet, le tourne dans tous les sens. Finalement, je comprends. Un os... c'est un os humain calciné! Vivement, je recule de plusieurs pas, j'essuie mes paumes sur mon manteau. Un goût amer remonte le long de mon oesophage. Non, non, non... impossible. Pourquoi un os humain?

Elles sont mortes. Elles ont été brûlées.

C'est ma faute ; les parents seront déçus. J'ai trouvé les corps. Je serai accusé de meurtre. Je ne suis pas fou. Si j'avais tué mes soeurs, je m'en souviendrais. 

Pourtant, tu étais ivre mort, me souffle une voix dans ma tête. Quand as-tu pris tes médicaments pour la dernière fois? me demande la même voix.

― Cette semaine... Beth m'a demandé d'arrêter. Je l'ai écoutée.

Mes doigts tremblent. Le froid m'engourdit. C'est le froid, pas le manque...