XIII ¤ You're Mad

647 48 65
                                    

- Chapitre contenant un passage pouvant choquer -

Elle était belle.
Lui non. D'ailleurs c'est ce qu'était en train de se dire la petite blonde. Elle était dégoûtée par cette masse de muscle et ces petits yeux noirs qui la fixait avec dureté. Cersei. Penser comme Cersei. Lui donner ce qu'il veut tout en demandant.
Les fines mains de la Thorth allèrent se poser sur le bas du géant et joua un instant avec les lacets, qu'elle défaisait avec lenteur. Elle ne voulait pas.. Avoir mal. Elle avait si peur de la douleur ! Aelys ne voulait pas être l'une de ces femmes battues par leurs maris.

Je.. Ser..

- Gregor.

- Gregor, pourriez-vous me faire une faveur ?

Il la fixa, tentant de voir si elle était sérieuse ou pas. Il était excité. Elle croyait quoi ? Qu'il allait se retenir pour ce soir ? Son membre était déjà à moitié dur. Et plus il regardait son corps et son regard apeuré, plus il bandait. Ouai. Cette femme était bandante et il avait hâte de déchirer ses chairs. Il serait le premier et le dernier à avoir le droit à sa petite chatte, et ça, ça lui tordait le bas ventre à en avoir mal. Comprenant qu'il n'avait toujours pas répondu il lâcha un grognement pour l'inciter à poursuivre.

- Je.. Ne peux pas vous demander de patienter pour ce soir, je le sais, je suis à vous après tout mais, je me demandais s'il était possible de..

- Dis-le.

- De y aller doucement ? On ne m'a jamais expliqué en quoi cela consistait, mais j'ai entendu dire que ça faisait mal.

Elle mentait à moitié. D'abord, c'était vrai, son père et Brienne ne l'avait jamais prévenu. Cersei avait été la seule à lui en avoir parlé. Mais des mots ne remplaçaient pas les gestes dans ces moments-là. Aussi Aelys espérait qu'il soit concilliant.

- Doucement ? Grogna le monstre, puis il reprit, un brin irrité ; Doucement ?!

Elle se crispa, finissant tout de même de lui retirer son bas. La blonde ne posa même pas un regard sur sa virilité et recula pour s'allonger sur le gigantesque lit. Son ventre se tordait et ses muscles étaient tendus. C'était une boule de nerfs en cet instant.

- Pardonnez-moi. Vous devez savoir ce que vous faites.

Il parut content de cette réponse et se débarassa totalement de ses habits avant de s'approcher du lit. Son corps n'était que du muscle. Aelys avait peur d'être écrasée sous sa masse, ou pire qu'il la brise d'un coup de reins ou d'une poigne trop forte. Elle recula. Tant pis pour les conseils de Cersei, ce monstre lui faisait peur. Ce dernier l'empêcha d'aller plus loin en lui attrapant la cheville et en la rammenant au milieu du lit.
Voir son corps nu, ce corps si fragile ! Ce corps qui lui appartenait ! Cette vue lui fila une trique douloureuse. L'envie de la prendre maintenant lui faisait bien envie et il ne se retiendrait pas juste pour accéder à sa requête. Oh non. Il écarta sans mal les cuisses de la blonde, bien trop fort pour qu'elle puisse réussir à les garder fermées.

Aelys posa enfin son regard sur son sexe. C'était.. Non ! Elle ne voulait pas de ça en elle ! Disons que Gregor.. Avec une virilité proportionnelle au reste de son corps. Monstrueuse. Et ce n'était pas forcément une bonne chose, pas pour elle en tout cas. Il rammena son bassin contre le sien, frottant d'abord l'extrémité de son membre contre ses lèvres intimes, chose qui arracha un sanglot à la blonde, puis tout sa longueur. Entretemps il cracha négligement sur sa queue. Pourquoi ? Prendre une femme à sec n'était pas seulement désagréable pour la femme. Mais aussi pour l'homme. Et Gregor pensait d'abord à son propre confort.

Lui-même se sentait mouiller à force de se frotter contre ses lèvres si douce. Un liquide transparent s'étallait en sur son gland et sa couronne, reflétant parfaitement l'excitation dont il était porteur.

Après avoir décide qu'il avait assez attendu et que les sanglots d'Aelys n'étaient pas justifié il se redressa légèrement, et prenant son membre en main, se plaça à l'entrée de cette intimité que personne n'avait jamais touché. Une place qu'il allait être le seul à prendre et qu'il prendait constamment et avec ardeur.

Sans aucune tendresse, il força le passage de son bassin, écartant ses pauvres chairs qui sur le coup n'avaient aucune chance de s'habituer à sa présence. Son hymen ? Il s'enfonça sans s'arrêter. Hymen ou pas hymen il n'y aurait pas vu la différence.. Sauf le sang. Et ça Gregor y fit attention. Elle saignait bien. Il avait déjà entendu des histoires comme quoi certaines femmes ne saignaient pas.. balivernes ! Si elles ne saignaient pas alors ça voulait dire qu'elles avaient prit des queues avant le mariage ! Il y avait de ces hommes.. Franchement, toujours à chercher des excuses aux femmes. Gregor trouvait ça pitoyable et était donc bien content que la sienne manifeste clairement sa perte de virginité.

Le géant poussa un râle de plaisir une fois enfoncé jusqu'à la garde. Elle ? Elle pleurait, mais ne disait rien. Elle ne protestait même pas. Tant mieux ! Il n'aimait pas entendre les femmes geindre. Un peu ça allait.. trop non. L'homme commença à se mouvoir de façon brusque, ses coups de reins ressemblant plus à des coups de butoirs. Ses bourses claquait avec force contre la peau immaculée de la Torth. À moins que ça ne soit seulement son corps à lui ?

Toujours était-il que dépuceler cette petite vierge et l'entendre couiner de douleur et de tristesse le faisait monter à une vitesse incroyable. Après cinq minutes tout au plus de labourage intensif, il éclata de plaisir en elle, de puissants soubresauts l'incitant à se terminer en trois coups de reins puissants.

Aelys l'avait senti se répandre en elle er cette sensation avait été la plus horrible qu'il soit possible d'éprouver. C'était chaud. Brûlant. Et ça aurait pû être bon si ça avait été un homme qu'elle aimait. Mais là.. ! Eurk !

Le colosse se laissa retomber à côté, affaisant le matelas sous son poids. Sous le coup, Aelys glissa contre son corps mais fût vite écartée par une main agacée.

Il la détaillait avec.. Elle ne saurait pas décrire ce regard. C'était du vice. De la méchanceté.

Un regard qui en disait long.

Ce n'était pas fini pour cette nuit. La souffrance ? Ce qu'elle venair de subir n'était qu'un avant goût de la routine qu'elle allait devoir endurer.

Et elle pleurait. Dos à lui, elle pleurait.

Live In FearOù les histoires vivent. Découvrez maintenant