Chapitre 4

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Mes cheveux volent aux vents tandis que mes pieds s'enfoncent dans le sable, je souffle lentement et la brise marine vient caresser mon visage, le bruit des vagues me détendent.

J'ai beau vouloir partir d'ici pour savoir ce qu'il y a derrière et tout ce que l'on me cache, cet endroit me manquera surement.

Je sens comme une pression sur ma main et tourne la tête vers le sol, découvrant la main de quelqu'un dans la mienne, lorsque je lève la tête, je découvre les yeux bruns et sa chevelure indomptable dressée sur son crâne de mon jumeau : Evan.

Je pose ma tête sur son épaule tandis qu'il lâche ma main pour passer son bras atour de mon dos.

-T'es certaine que ça va ? demande t'il.

-Un peu fatiguée, avouais-je.

Il tourne sa tête vers moi en fronçant les sourcils.

-Bon écoute, j'suis devenue un petit bébé avec ta compagnie pendant neuf mois! Et je te supporte encore quatorze ans après ! s'exclame t'il.

-Sympa...lâchais-je.

-Ce que je veux dire, c'est que tu as beau faire l'indifférente avec les autres, moi tu ne pourras rien me cacher et tu le sais, admet il.

Le pire c'est qu'il a raison.

Je soupire et répond :

-je suis convaincue que rien ne s'est terminé.

-Comment ça? questionne t'il.

-C'est comme si quelque chose au fond de moi me pousser à aller sur le Continent, j'ai l'impression que Thomas et tous les autres ont oublier d'accomplir un truc là-bas, avouais-je.

-joue pas l'héroïne ! lance t'il en riant.

Je le fusille du regard, il comprend aussitôt et s'excuse.

-Tu penses que c'est quoi? demande t'il.

-Aucunes idée, admis-je, mais je le sens, c'est comme je devais y aller, comme si c'était une obligation, une quête ou du même genre.

-Comme sauver la population ? ria t'il.

Nouveau regard noir.

-Ok j'arrête, admet-il en baissant la tête.

-Peut-être que finalement, le WICKED n'est pas tombé, lâchais-je tandis qu'il fronce les sourcils.

-c'est vrai quoi ! On les a fui, mais peut-être qu'ils ont recommencés! me justifiais-je.

-Impossible grand père et les autres, commença t'il.

-Je sais ! le coupais-je, ils sont certains que W.I.C.K.E.D n'existe plus, je ne suis pas du même avis, c'est tout.

-Et puis même ! Comment tu veux y aller ? demande t'il.

On s'assoit sur le sable et je pointe du doigt le second bateau au loin ;

-On prend celui-là, l'autre est trop gros, annonçais-je.

-Mais personne ne sait naviguer ! s'écrie t'il.

Je plaque ma main sur sa bouche et regarde dans tous les sens, ouf,personne ne l'a entendu.

-boucle la tocard! grondais-je en faisant les gros yeux.

Il s'excuse et pose de nouveau sa question, mais plus bas.

-Si, je sais, avouais-je.

C'est à son tour de faire les gros yeux, il fronce les sourcils, étonné.

-Jorge avant de décéder l'année dernière, il m'apprenait les bases depuis mes cinq ans, puis à dix ans, c'est le frère de Ivick qui m'apprenait en cachette, Jorge commençait déjà à faiblir, annonçais-je.

-Et tu as caché ça à ton frangin! s'exclame t'il en souriant, il me pousse légèrement.

-Crois moi, te tenir loin de ça c'était le plus dur, rie-je.

Il rit également tandis que je le pousse à mon tour.

On s'amuse ensuite à se pousser, il finit par tomber face contre terre.

J'éclate de rire en découvrant son visage maculé de sable fin, il s'essuie le visage et se lance à ma poursuite, je cours le plus vite possible et en moins d'une minute, je me retrouve à l'autre bout de la plage, pratiquement pas essoufflée tandis qu'il peine à me rattraper.

Lorsqu'il me rattrape, il tombe au sol, épuisé.

Je le copie et rit :

-Et beh! Ne faudrait pas qu'on soit attaqués par un truc de là-bas, tu ne sais pas courir !

Il me tire la langue tandis que je lui rends la pareille.

-Tu cours trop vite, admet il, Thomas t'entraine encore ou quoi?

-depuis que je sais marcher, rie-je.

-non! s'étonne t'il, sourire aux lèvres.

-J'te promet, rie-je.

Il rit avec moi quand je sens soudainement une masse s'écraser sur mon corps, je lâche un gémissement étouffé et mon visage se retrouve plaqué sur un torse.

Je m'échappe de l'emprise de je-ne-sais-pas-qui et constate qu'il ne s'agit que de Clay.

La seconde suivante, le reste de la "bande" se retrouve allongée sur la plage.

Le Labyrinthe: Au Delà du RefugeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant