Silent Demon

Chapitre 5

Le temps n'était pas pluvieux mais tout était calme, Elizabeth attendit que la berceuse s'arrête mais elle l'a retourna pour ensuite là réécouter.

《 -Je crois que je l'ai déjà entendu quelque part. Dit-elle en balançant ses jambes sur le matelas ce qui prend l'attention au monstre dehors.

Elle ne pouvait absolument pas l'arrêter : elle adorait cette mélodie. Elle s'assit ensuite sur le lit pour ensuite se diriger vers le rebord de la fenêtre et l'ouvrit instantanément pour se rafraîchir. Directement, le démon à l'extérieur s'enfuit lorsque la déesse mit sa tête dehors. Elizabeth a patienté un moment afin d'observer la lune au dessus de la place. Finalement, elle a gentiment fermé les rideaux mais le démon réussit à passer sa tête contre ceci afin de l'aspecter : la princesse enleva sa robe et s'est essoufflé dans sa couchette afin d'y dormir pour de bon.

Une main se posa sur le devant de la fenêtre et ouvrit les rideaux pour laisser entrer la chose dans sa chambre. Elizabeth sentit des ondes négatifs s'approchait d'elle et aussitôt, elle sentit une main aggriper sa gorge pour l'étouffer : elle respirait très profondémment mal dans son sommeil mais elle ne s'est gère réveillée. Par contre, la chose noir contemplait la jeune fille souffrante pendant qu'il pencha une autre main afin de voler son instrument.

Malheureusement, le corps lourd d'Elizabeth réussit à tourner vers lui et il entendit :《Cling》les pupilles sombre du démon écarquilla et ses doigts s'arrêtèrent de l'étrangler : son visage penché au côté de sa table de nuit à permis à celui-ci de distinguer son cou, mais il y tourna tout de suite ses bourgeons sur sa boucle d'oreille et toucha pour admirer la perle bleue. C'est familier, il connaissait cette boucle d'oreille...

C'était le matin et le démon était toujours assis à la regarder : il passait sans arrêt sa main sur son cou et remarqua qu'il lui avait fait une trace rouge.

Toc toc toc

Brusquement, le démon s'éloigna du lit par les coups en remarquant que la déesse commençait à ouvrir lourdement les paupières, il s'envola aussitôt avec la boîte à musique et disparu.

Elizabeth se leva doucement du lit :

Il est là, il était là. Fit une voix dans sa tête. Il a prit la chose, tu as oublié la chose...

-Qu'elle chose ?

-De quoi marmonnes-tu encore ? Demanda sa servante en ouvrant la porte. Cela fait plusieurs fois que je toque et tu ne répond point.

-Pardonnez-moi, Nourrice. S'excusa la princesse en s'habillant. Cela fait depuis hier soir que je réfléchis au sujet d'Arthur.

-Qu'à t-il dit ? S'écria t-elle en faisant le lit. Elizabeth a soufflé en atteignant sa coiffeuse puis la dame la rejoint en lui brossant les cheveux.

-Eh bien, il a dit que...Bagaya t-elle.

-Que...Quoi ? S'arrêta la servante.

-Il m'a demandé en mariage...Elle rougit.

-Elizabeth ! C'est fantastiquement ! Hurla t-elle de joie toute exténuée. Tu n'imagines pas, Camelot, le roi Arthur et toi !

-J'ai refusé. Dit-elle tristement. Je n'aime pas du tout sa façon de se comporter avec mon père et puis je n'ai toujours pas trouvé avec qui je veux être.

-Elizabeth ? Interpella sa servante en regardant dans le miroir. Qu'est-ce que t'a au cou ? Tu es rouge.

Elizabeth avança sa tête vers le miroir et remarqua quelques chose sur sa gorge. Elle a froncé les sourcils, pourtant sa ne lui faisait rien. Elle s'est levée tout de suite de la chaise après que la servante lui avait mit un bandage blanc autour du cou pour ensuite trifouiller sur sa boucle d'oreille.