Trois dimensions

Chapitre I

Je m'appelle Adrien, je suis le fils unique d'un grand styliste nommé Gabriel Agreste. Nous habitions à Paris dans un manoir délimité par d'immenses murs. Je n'étais jamais sorti de chez moi, mon père m'avait interdit d'aller à l'extérieur du terrain. Il me faisait suivre des cours à domicile : de piano, d'escrime, d'archet, d'Elfra etc... Il m'avait dit que cette langue était couramment parlé à l'extérieur. Je me souviens que maman aussi utilisait souvent ce langage. Mais à quoi ça sert si je ne peux pas sortir d'ici ? Ma mère, elle, a disparue un soir d'hiver en décembre, j'avais dix ans. Elle s'appelait Émilie, elle était blonde aux yeux verts, comme moi, c'était la mère la plus gentille du monde, douce, altruiste, souriante... Toujours présente lors des moments difficiles. Voilà, je crois que j'ai fais le tour... Ah non ! Depuis que maman n'est plus là, père et Nathalie ( l'assistante de mon père ) sont les seuls à connaître mon secret... Je suis né avec une malformation aux oreilles, les bouts du haut sont pointues. Comme les Elfes dans les histoires que maman me racontait.

Ce jour-là j'allais avoir quinze ans et comme à son habitude mon père avait oublié l'événement. Si seulement maman était là tout serait si différent... Je me jetai alors sur mon lit et éclatai en sanglots, me blottissant dans ma couette. J'avait l'impression de ne compter pour personne, de ne pas exister. Je me sentais si seul, j'avais besoins d'amour... Mon cœur se resserra à la simple pensée de ma mère. Je n'en pouvais plus d'être enfermé, je voulais voir ce qu'il y avait derrière ces murs. Pourtant j'avais essayé mainte et mainte fois d'escalader les murs, mais il y avait toujours quelque chose qui n'allait pas. Mon père me disait que si ma mère était soit disant morte, c'est que le monde était trop dangereux, il ne voulait pas que je cour les même risques. J'étouffais, ma vie n'était que pure routine !

Soudain je me sentis observé, je me retournai et cherchai du regard une présence. Mais mes yeux embués de larmes m'en empêchaient. C'est là que je remarquai une petite boîte noire et une lettre déposées sur la table basse. Je m'approchai doucement, ouvris la lettre et commençai à lire. Elle était écrite en Elfra, elle disait :

"Cher Adrien,
ce que je vais te révéler va sûrement te bouleverser, mais sache que c'est la pure vérité. Tu n'as pas été mal formé à la naissance, c'est tout à fait génétique. Tu es un Elfe. Tu viens d'un autre monde, d'une autre dimension. Ce n'est pas tout, le dirigeant de ce monde est ton grand père. Tu es donc le prince héritier du trône. Mais il ne veux pas que tu prennes le pouvoir car tu es à moitié humain. Il compte donner le pouvoir à son conseillé, le Papillon qui est un homme ignoble sous ses airs bienveillants. Il faut empêcher ça à tout prix ! Avant de te quitter voici quelques explications : il existe trois mondes parallèles. Il y a Terre, Kwamia et Elfterria. Pour aller dans ces mondes il faut posséder des bijoux appelés Miraculous, je te laisse celui du Chat-noir, il te donne la responsabilité de veiller sur la paix de ces trois mondes. Pour avoir plus d'informations, adresse toi à ton Kwami et au Grand gardien. Une dernière chose, ces derniers temps tu risques d'être surpris par tes nouvelles capacités d'Elfe Royale, elles n'apparaissent normalement qu'à quinze ans. Je t'aime fort,
Maman."

Je suis totalement choqué, je relis et relis la lettre assimilant peu à peu ce que cela signifiait... Ma mère était vivante !!! J'étais apparemment un prince du monde des Elfes, mon grand père ne m'aimais pas, il voulait donner le pouvoir à un fou furieux et j'ai reçu un bijou extraordinaire permettant d'aller et venir dans trois mondes différents... Ah oui ! Et elle a parlé de nouvelles capacités...

"MAIS QU'EST-CE QU'Y M'ARRIVE !!! Je suis resté tellement longtemps enfermé, que j'en deviens complètement dingue, c'est ça ?!"pensai je.