Pendant deux mois, ma vie se résuma à ça : petit déjeuner, aller en cours, manger, résoudre les problèmes au sein de la classe, entraînements et balades nocturnes avec Marinette. Je m'améliorais de plus en plus et je devînt rapidement le meilleur élève en arts martiaux et en maîtrise élémentaires. J'aimais aussi les cours sur la physique chimie. Ces cours servaient à nous mettre en garde sur les effets que peuvent avoir nos éléments aux contacts d'objets ou de substances différentes. Par exemple : les gazs ou produits toxiques explose à la moindre étincelle, donc attention à ceux qui maîtrisent le feu ou la foudre. Maître Fu m'entraînais de plus en plus durement et à chaque fois que je ressortais de sa salle de sport, je me sentais plus fort ! Mais ce jour là... Il ne gagna pas. J'avais comme on dit, dépassé le maître ! J'avais fait volé son épée à l'autre bout de la pièce et pointé la mienne sous son cou pour signifier ma victoire. J'haletai, lui aussi. Mais quelque chose clochait, Maître Fu avait un regard malicieux... Je baissai mon regard vers ses mains, elles bougeaient et il faisait tournoyer ses doigts. Soudain je compris, il voulait me surprendre par derrière avec ses plantes ! Je me retournai et décapitai les lianes qui se dressaient derrière moi. Puis je me retournai vers Maître Fu, il me souriait comme fière d'avoir trouvé une faille en moi.
"Ne baisse jamais ta garde ! Le danger est partout, même là où tu ne t'y attends pas. Ta naïveté te perdra Adrien, tu vois le bien chez tout le monde. Tu tiens cela de ta mère..."
"Maître Fu... Avez vous connu ma mère ?"
Il y eu un gros blanc dans lequel le vieil homme resta figé. Soudain, il se reprit et dit :
"Fin de l'entraînement, nous reprendrons demain."
Je ressortis subjugué dans mes pensées, il me cachait quelque chose, c'était certain. Rah ! J'en ai marre des secrets ! Il ne fallait pas que je pense à ça, il fallait que me change les idées. Heureusement que Marinette m'attendait dans le dortoir pour faire notre promenade habituelle. Je dévalai les marches du sous-sol et ouvris doucement la porte du dortoir au bout du couloir. Et en effet ma dulcinée m'attendais... Elle était assise sur son lit, à parler avec Tikki.
"Bien le bonsoir princesse !"saluai je en faisant une courbette.
Elle me sourit amusée. Je m'approchai, lui tendis ma main pour qu'elle se redresse. Elle la saisit et se leva.
"Merci, mon chaton !"
À peine dix minutes plus tard, nous étions assis au bord du toit d'un building à balancer nos jambes dans le vide. Nous discutions joyeusement de tout et de rien.
"Dit Chat ? Pourquoi Maître Fu te convoque tous les soirs ?"
"Je... Je peux pas te le dire."murmurai je.
"Oh... Je comprends, je ne poserai plus de questions."
Soudain, tous les écrans de Paris s'allumèrent et une flash info commença :
"Bonjour ! Ici Nadia Chamak ! Si vous voulez de l'info, j'ai ce qu'il vous faut ! Ce soir, une grande célébrité que vous connaissez tous a demandé une audience ! Bonjour Gabriel Agreste ! D'après ce que vous m'aviez dit, vous auriez une information de la plus haute importance à nous faire part ?"
"ARRRRRRGGG !!!"glapi je.
Mon père passait à la télé !
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Trois dimensions
Fiksi PenggemarAdrien est un jeune garçon de 15 ans enfermé par son propre père, Gabriel Agreste, le grand styliste de Paris. Ce dernier veut cacher son fils au monde extérieur à cause d'une malformation étrange, du moins c'est ce que croyait Adrien... Jusqu'à ce...