Chapitre IX

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Tout devînt flou, puis blanc... J'étais comme paralysé dans un espace sans fin. Des lumières rouges et noirs bougeaient par ci par là, elles se rassemblèrent devant Ladybug pour former un grand cercle rouge avec cinq points noirs. C'était comme son logo ou ses boucles d'oreilles. Alors, elle leva son bras vers son emblème et appuya sur le point noir du milieu. Soudain, la sphère rouge éclata et tout s'accéléra ! C'était comme si on se déplaçait à la vitesse de la lumière. On voyait défiler les étoiles autour de nous à une vitesse folle. Tout à coup, tout s'arrêta, nous étions devant une sorte de planète qui ressemblait un peut à la Terre ! Et puis... Tout devint noir.

Quand je rouvris les yeux, j'étais complètement sonné. Tout tournait autour de moi. Je redressai mon buste et portai ma main à ma tête. Combien de temps avais-je dormi ? Peu importe. Une fois après avoir repris mes esprits, j'inspectai du regard la petite pièce dans laquelle nous nous trouvions. C'était plutôt un débarras, plusieurs objets étranges étaient disposés contre les murs en bois. Je m'approchai de Marinette qui s'était détransformée, elle dormait profondément... Trop mignonne ! Une petite créature rouge reposait sur son épaule, Tikki avait l'air mal en point... Je secouai doucement Marinette, mais en vain, pas moyen de la réveiller. Alors je me levai et sortait par la porte entrouverte. Aussitôt, je fus ébloui par les rayons du soleil. Enfin... Si on pouvait appeler ça un soleil, peut être qu'ils l'appellent autrement sur cette planète. Mais ma réflexion fut vite coupé par le spectacle qui s'offrait à mes yeux. J'entendais les gazouillis des oiseaux, le vent faire bruiter le feuillage des arbres et des buissons. Ce souffle me caressait la peau et faisait flotter mes boucles dorées qui virèrent bientôt au vert clair. Tout était merveilleux, comme dans ces rêve magnifique et totalement fictifs. Les veines fluorescentes des plantes luxuriantes ressortaient à la lumière du jour. Des fleurs splendides et multicolore parsemaient le sol verdoyant. Les végétaux étaient différents de chez nous, ces fleurs m'étaient inconnues. ( c'est un peu le même principe que "Avatar" mais en plus beau ☺️ ) En revanche, je voyais des papillons et des colibris butiner, ainsi que des libellules voler au travers de ce paysage. Je m'avançais émerveillé par ce tableau. Soudain, je me rendis compte que toutes les herbes hautes s'écartaient et se courbaient à mon passage. Intrigué je tendis ma main devant une sorte de fougère qui s'était courbé à mes pieds. La plante progressa lentement vers ma main, comme si elle hésitait ou qu'elle était intimidée... Et puis finalement elle s'enroula délicatement autour de mon index. J'observais ce phénomène étrange ébahi, je n'étais pourtant pas entrain de la manipuler. Elle agissait par elle même ! Aussitôt les autres plantes se redressèrent, et s'approchèrent curieuses. J'étais stupéfait, les plantes avaient prient vie ! Quelques plantes me caressaient la joue et je me laissais faire pétrifié. Soudain elles se figèrent, puis pointèrent dans une direction. Je tournai la tête vers l'endroit et découvris un paon. Il s'avançai vers nous d'une démarche majestueuse. Ensuite, il s'est arrêté face à moi, pas du tout effrayé, et il se pencha en avant tout en déployant sa magnifique roue ! Comme s'il faisait une révérence... Je m'accroupis à sa hauteur interpellé et avançai ma main pour le caresser. Il leva la tête et rompit la distance qu'il y avait entre nous en la frottant contre ma paume. Incroyable ! Je ressentais une sorte de liens, de connexion entre la nature et moi. Je continuais à caresser affectueusement l'animal,  quand soudain quelqu'un derrière moi éclata la bulle qui s'était créé peu à peu :

"Bienvenue sur Elfterria ! Monsieur l'humain..."

La voie de Marinette était pleine de sous-entendus et de reproches... J'en avais eu des frissons. Je me retournai pour lui faire face quand je vis alors l'arbre qui était derrière le cabanon duquel j'étais sorti il y a peu. Il était immense et il portait plusieurs grosses cabanes brûlées. Il y avait aussi des petites huttes éparpillés autour du tronc complètement brûlées et piquetée de flèches elles aussi. Tout était dévasté de ce côté.

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