Chapitre IV

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Sur ceux, nous descendîmes au sous-sol où quelques Miraculers s'entraînaient. La salle ressemblait à celle d'un Dojo, quelques punching-ball traînaient sur les côtés. Il y avait des Elfes et des humains qui se battaient au milieu. Mais les humains avaient chacun une tenue spéciale qui faisait penser à un animal différents.

"J'avais oublié de te préciser que la fusion des Kwamis et des Miraculous nous on donné un petit bonus. Elle nous donne une combinaison indestructible si on prononce la formule adaptée."

"J'ai qu'à rajouter ça au reste..."

Il y avait deux Elfes qui se battaient au centre du Dojo, une fille aux cheveux roses sur des rollers et un garçon à l'allure athlétique qui n'arrêtait pas de la défier. ( Devinez qui c'est XD ) Je devinais que leur élément étaient le vent, ils portaient tous les deux l'uniforme des Elfraïms. Autour du duel, il y avait cinq terriens et quatre autres Elfes, sans compter l'arbitre Elfe qui avait une bonne quarantaine d'années.

"L'arbitre est le seul adulte, à part moi, à connaître l'emplacement de ce refuge, c'est le père d'Alix, la fille qui se bat contre Kim, là. Tu devras l'appeler Mr Kubdel, il était horloger sur Elfterria. Maintenant allons voir le dortoir. On vous laisse une heure après l'entraînement pour profiter avant de vous coucher. Tu en profiteras pour faire connaissance avec tes nouveaux camarades."

J'eu une boule au ventre, ça allait être la première fois que je côtoierai d'autres enfants... À part Marinette bien sur. Il m'entraîna dans le dortoir et reprit la parole :

"Voici ton lit, attend moi ici je vais te chercher des vêtements de ville plus confortables."

"Maître, je ne veux pas m'imposer, je peux très bien..."

"Tu ne peux manifestement pas retourner chez toi, tu n'es pas en sécurité là-bas. Tu es bien de notre côté et tu as un Miraculous, alors tu ne nous dérange pas, au contraire. Tu vas t'installer ici et commencer l'entraînement demain matin."

"Merci maître."

"Appels moi maître Fu, je reviens avec tes vêtements."

À peine cinq minutes plus tard il revenait avec un T-shirt blanc, un sweat noir et un jogging noir. Je me débarrassais difficilement de l'uniforme et revêtais ma nouvelle tenue. Je me sentais plus à l'aise maintenant. Maître Fu toqua et entra avec mon consentement.

"Tu peux venir dans mon appartement s'il te plaît ? Je veux voir comment tu te débrouilles avec tes éléments. Plagg m'a dit que tu t'en sortais extrêmement bien pour une première fois."

Je n'avais pas vu Plagg s'éclipser avec maître Fu. Quel petit chenapan !

"Oui maître Fu, pas de problème."

Nous entrâmes alors dans une pièce spacieuse, sans aucun meuble, mais qui avait plusieurs endroits brûlés sur les murs et les parquets. Le vieil homme se mit en tailleur et m'encouragea :

"Tu peux y aller, démonstration."

Mon émotion penchait plus vers la peur ou le stresse alors je préférais utiliser la glace. Je créai des petits flocons entre mes doigts et commençai à les manipuler. Mes cheveux étaient redevenu blanc et bleu glacial comme mes "tatouages" qui étaient réapparu. Peu à peu, je me laissais aller et oubliai la présence du maître. Je m'amusais à créer des tornades de flocons et une patinoire. Je me fit des patins à glace et avançai timidement sur la glace. Je failli tomber plusieurs fois, mais retrouvais vite mon équilibre. Dans ma tête tous mes problèmes disparurent et je me sentais de nouveau libre et sans soucis. Une brise légère m'accompagnait dans mes moindres mouvements. Bientôt, j'interrompais ma transe pour tenter de maîtriser le feu. Tout se passa sans incidents et je réussi à faire fondre mes œuvres de glace sans toucher autre chose. Je rassemblai le liquide en une boule d'eau pour jouer à ma guise. À l'entrée, je remarquai un pot de fleur, j'y versa l'eau. Je voulais tenter quelque chose que je n'avais jamais essayé. Je reculai de plusieurs pas et fixais la plante, je fronçai les sourcils, signe de concentration. Aussitôt la plante s'agrandit et s'éleva jusqu'au plafond. J'étais fier ! Je l'avais fait pousser sans esquisser un seul mouvement ! À part le froncement des sourcils... Le maître m'arrêta :

Trois dimensionsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant