« Arrêt du cœur »

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(Chaïd en multimédia)

OMNISCIENT

Dans cet hôpital, les médecins luttaient tant bien que mal pour garder notre chère Saïda en vie.

Son visage était salement amochée parles coups de ses camarades de cantine.

Elles étaient à six sur une seule personne et bien sûr, aucuns infirmiers n'a intervenu durant le massacre.

Le cœur de Saïda était déjà touché avant la bagarre mais là il l'était encore plus et il menaçait de s'arrêter.

Il lui fallait un cœur et vite.

M É L I A

- Rajaa, tu sais plus tard faudra que tu sois forte ok ? Tu te laisseras pas marcher sur les pieds, tu baisseras la tête devant personne. Je veux que tu gardes la tête haute en toutes circonstances.
Ce monde est rempli d'hypocrites donc ne pense pas à te faire des amies ou à vouloir te mettre en couple, tu te concentreras que sur tes études pour ton avenir et pour me rendre fière. Je t'aime ma fille, je t'aime.

Je lui embrasse longuement la joue et lui caresse le visage puis je la pose sur le palier de la porte et sonne.
Je m'éloigne tout en guettant la scène.

Une meilleure mère s'occupera de toi Rajaa, j'en suis sure.

Ta vie sera meilleure sans moi.

Un groupe de jeunes hommes ouvrent la porte, ils se regardent tous en rigolant puis un le prend délicatement dans ses bras.

...- Wesh t'es sah tu prends un gosse ?!

...- Ta gueule ! Tu crois j'vais le laisser dehors ?!

...- Pfff

...- Bon on l'appelle comment ?

...- Attends déjà c'est une meuf ou un gars ?

...- Une meuf wesh ! Elle a un pull rose.

...- J'vais l'appeler Princesse

...- Tu crois c'est un prénom ça ?!

...- Ohh c'est bon. Venez on rentre.

Ils se retournent et entrent chez eux, j'espère sincèrement qu'ils s'occuperont bien d'elle.

Y A Z I D

Ça fait trois heures que j'suis en garde à vue. J'ai le droit à un appel mais je sais absolument pas qui appeler.

Même si j'ai une petite idée en tête..

- Eh j'ai l'droit à un appel nan ?

Gardien - Un seul.

- Envoie le téléphone.

Gardien - Non j'vais te faire sortir pour t'emmener à la cabine.

Il ouvre la cellule et me menotte puis m'emmène jusqu'à une cabine téléphonique.